Signé en bas à gauche.
Très bon état, pas de restaurations visibles. Cadre début XXe, bon état, pas de manques.
Originaire de Pennsylvanie, Harrison s'installe à Paris en 1879 et étudie à l'École nationale supérieure des beaux-arts ayant comme maîtres Jean-Léon Gérôme et Jules Bastien-Lepage.
À l'instigation de Robert Wylie, il se rend en Bretagne, séjournant à Pont-Aven et à Concarneau, peignant des paysages, souvent maritimes. Son Châteaux en Espagne attire l'attention au Salon de Paris de 1882, ainsi que En Arcadie lors du Salon de 1885. Les Amateurs remportent une médaille à Paris lors de l'Exposition universelle de 1889. Le tableau se trouve au Musée d'Orsay.
Il est membre de la Société nationale des beaux-arts, de l'Institut royal des peintres en couleurs à l'huile de Londres, de sociétés artistiques de Munich, Vienne et Berlin, de l'Académie américaine de design, de la Society of American Artists à New York, etc. et décoré de la Légion d'honneur.
Thomas Alexander Harrison loua chaque été entre 1883 et 1887 une maison délabrée près de Beg-Meil sur la côte sud de la Bretagne. À la fin de l'été 1896, il fut rejoint par l'écrivain Marcel Proust et le compositeur Reynaldo Hahn. Chaque soir, il allait dans les dunes pour admirer le coucher de soleil sur l'océan et regardait la manière dont la lumière joue avec l'eau : « Nous avons vu la mer tourner successivement sang rouge, violet, nacré avec de l'argent, or, blanc, vert émeraude, et hier nous avons été éblouis par une mer entièrement rose tacheté avec des voiles bleus».
Sa réputation repose surtout sur des tableaux de paysages marins tels que La Vague [The Wave] (1885, Pennsylvania Academy of Fine Arts), représentant de longues vagues en bord de mer, et de grandes étendues de mer dans des conditions poétiques de lumière et de couleur.
Thomas Alexander Harrison semble avoir été l'inspiration pour le caractère « C », dans une tentative premier roman de Proust Jean Santeuil, ainsi que pour certains aspects du caractère d'Elstir, le peintre, dans À la recherche du temps perdu.
Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses ventes publiques, en Europe et aux Etats-Unis.
Oeuvre visible à la galerie (07240)
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