Remo Pintus 'couple Au Coquillages' (97cm) Sculpture Fantastique Surréaliste Polystirolo, 1970s

REMO PINTUS 'Couple au coquillages', importante sculpture (97cm) surréaliste fantastique réalisée en 'polystirolo' dans les années 1970 par l'artiste belge Remo Pintus.
Semblant sortir tout droit des fond marins, cette oeuvre représentant un couple de nus enlacés, les visages des personnages en 'conque' (coquillage marin), corps en polyetser et pâte de Polystirolo brillante bleue, rose et nacrée... (ressemblant à une pâte à bonbon, pâte de verre...).
Signé de la pastille de l'artiste (voir photo).
Parfait état de conservation.

Biographie:

Remo Pintus est né à Iglésias en Sardaigne (Italie) en 1938, d'un père sarde et d'une mère venue des Dolomites. À onze ans il abandonne l'école, préférant aller travailler. Travaille d'abord dans une briqueterie puis à seize ans, après deux années d'Ecole des Mineurs, travaille dans les mines de charbon de Sardaigne jusqu'à ses dix-neuf ans pour enfin arriver en Belgique en 1957. Il y exercera divers métiers jusqu'à vingt-trois ans (1961), âge auquel Remo s'installe à son compte comme artiste indépendant. Autodidacte, il deviendra sculpteur, modeleur et peintre avec un style qui lui est propre et très italien.
Travaille d'abord la terre glaise, le papier mâché et découvre ensuite des nouveaux matériaux, notamment le polyester et la mousse de polyuréthane.
Avant-gardiste, il travaille le 'polystirolo' par des étirements d'imposantes masses de pâte de plastique qu'il entoure autour de ses sculptures et autres bustes (homme, femme, parfois asexués) de manière puissante, surréaliste et futuriste, exprimant finalement sa propre émotion, sa sensibilité.
Pionnier dans cette maitrise du 'Polistirolo' et recevra la médaille d'argent pour ses six oeuvres exposées au XXXVIIe Salon d'Arts Plastiques de la ville de Béziers organisé par la société des Beaux-Arts.
"L'artiste doit être un novateur, ce que j'apporterai à l'art sera la matière, les formes toujours dynamiques, les chromatismes recherchés..." (Entretien avec Jeanine Rivais)...