Maurice Barrès est né en 1862 à Charmes (Vosges) et mort le 4 décembre 1923 à Neuilly-sur-Seine (Seine), est un écrivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français. Le premier axe de sa pensée est « le culte du Moi ». Il affirme que notre premier devoir est de défendre notre moi contre les « Barbares », c'est-à-dire contre tout ce qui risque de l'affaiblir dans l'épanouissement de sa propre sensibilité. Le second axe est résumé par l'expression « la terre et les morts » qui témoignent de l'évolution de Maurice Barrès vers le nationalisme républicain et le traditionalisme, l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale. Il est resté l'un des maîtres à penser de la droite nationaliste durant l'entre-deux-guerres. Les 11 premiers volumes. Cette chronique était destinée à l'ensemble des Français. "A tous les habitants, qui souffrirent au travers de leur pensée et de leur âme. A tous les correspondants, qui, des quatre coins de France, envoyèrent leur cri d'espoir et leurs raisons, dont l'auteur en fut le porte-parole. Enfin, à tous ces soldats, qui en mourant, léguèrent leurs carnets de guerre… A tous ces inconnus qui remirent leurs suprêmes écrits, parfois tachés de leur sang. Qu'ils en soient remerciés". Incroyable témoignage de cette guerre, qui laissera à la postérité le sentiment qu'elle fut la plus grande de toutes. Exemplaire numéroté, sur grand papier pur fil à grandes marges. Le premier volume porte la dédicace : À Jacques-Emile Blanche annaliste de la guerre son vieil ami et administrateur Maurice Barrès, Charmes-Sur-Moselle oct 1920. Le second volume porte un envoi plus court : À Jacques-Emile Blanche, son ami Barrès.