Vénus est la déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté féminine dans la mythologie romaine. Elle est assimilée à la déesse grecque Aphrodite. Fille de Gaïa et d'Ouranos, elle est la mère d'Hermaphrodite et de Cupidon (dieu de l'amour).
Cupidon est dans la mythologie romaine, Cupidon (en latin : Cupido, inis, f qui signifie « désir, amour »), fils de vénus et de mars est dieu de l'amour. C'est le serviteur très dévoué de sa mère comme on peut le constater dans le mythe de Psyché. Cupidon est assimilé au dieu Éros.
James Pradier, pseudonyme de Jean-Jacques Pradier, né à Genève le 23 mai 1790 et mort à Bougival Yvelines le 4 juin 1852, est un sculpteur et peintre franco suisse .
Apprécié de son vivant, il fut considéré comme l'un des plus grands sculpteurs de son époque, jusqu'à sa mort sous le Second Empire. Ses œuvres ont connu une grande postérité.
Au XIXe siècle, plusieurs courants et styles cohabitent dans les arts. Il est d'ailleurs difficile de regrouper des œuvres parfois très différentes sous la même étiquette. Les règles académiques sont encore d'actualité à cette époque et de nombreux artistes reprennent ainsi des sujets antiques souvent inspirés de la mythologie ainsi qu'une esthétique néo-classique et utilisent le marbre, matériau faisant référence à l'Antiquité. Mais, si certains artistes en reprennent les caractéristiques exactes, d'autres se laissent influencer par des mouvements parallèles.
C'est le cas de Pradier qui mêle à la fois dans ses œuvres un art antique et un art inspiré de la nature3. En effet, ce dernier fortement marqué par son passage à Rome, s'inspirera toute sa vie des thèmes inspirés de la mythologie et des récits antiques mais en mettant l'accent sur les figures (le thème majeur de son œuvre). Il représentera ses personnages avec des attributs et des vêtements anciens. Cependant, ses œuvres sont également marquées par différentes nuances romantiques. Il laisse transparaître la mélancolie et le drame qui font le lien avec l'histoire de ses héros. Enfin, les chairs de ses personnages, sensibles sous les drapés, seront toujours marquées par un fort naturalisme et un certain sensualisme. Pradier reste, comme beaucoup à son époque, un artiste ambivalent. Un des meilleurs exemples de son style demeure la sculpture de Sapho, conservée à Paris au musée d'Orsay. La tête baissée et la lyre délaissée, la poétesse victime d'un refus amoureux songe au suicide.