Ecole française du XIXème siècle, époque Napoléon III
Fonte ancienne de qualité, ciselures d'une grande finesse, très bon état
Visage de la femme à l'antique, proche de la "baigneuse" de Falconet dans son expression
Dimensions (hors socle) : Longueur 44cm, largeur 17cm, hauteur 27cm
Socle en bois vernis en bon état (quelques rayures sous l'emplacement du bronze)
Poids avec le socle : 11kg
Comme pour de nombreux modèles de bronze au XIXème et début XXème siècle, deux versions de cette allégorie existent, celle-ci où la femme est recouverte d'un drapé, et une autre dans laquelle la femme est dénudée (cf lien ci-après : https://www.proantic.com/330430-la-source-anonyme-xixe-siecle.html)
Quelques références concernant l'allégorie de la source :
Connue dès l’antiquité, l’allégorie s’épanouit à la Renaissance. Elle est codifiée au XVIIe et XVIIIe siècle, période au cours de laquelle elle est particulièrement prisée en littérature et dans les arts. L’homme utilise l’allégorie afin de concéder une place plus importante à une valeur naturelle ou inanimée.
Selon Raymond de Petity dans son « Manuel des artistes ou dictionnaire des emblèmes et allégories » (1770), l’allégorie apparaît comme « une manière poétique d’exprimer avec peu de figures et même parfois une seule, un grand sujet ».
L’eau, élément naturel par excellence, à la fois, créateur et destructeur, avec ses nombreux sens, s’est vue, dans de nombreux récits mythologiques, doté d’un corps humain. Représentée à l’état naturel, dans un paysage ou sortant d’une urne, elle peut également être un attribut valorisant les qualités d’une personne, une vertu ou un thème comme celui de la sensualité, sous-jacent dans l’iconographie du bain.