Ecole française de la 1ère moitié du XIXème siècle, signée à l'arrière au crayon sur le chassis (non déchiffré), et datée "7 octobre 1828"
Huile sur toile de format 8F (46 cm x 38cm), joliment encadrée dans un cadre d'époque en stuc doré (61 cm x 53 cm)
Tableau sur sa toile d'origine, en très bon état, présentant juste une restauration ancienne en bas à l'arrière de la toile et quelques repeints dans le décor sombre du tableau
La verticalité de la composition, jointe à l’élégance de la pose et au raffinement des coloris et des drapés, se ressent de l’influence du portrait anglais au delà de l'école française.
Ces représentations à l’antique, que l’on prête volontiers aux dames depuis la Renaissance, sont de nature à exalter la beauté et le caractère. Ce type de portrait, qui associe à la vérité des traits d’une personne bien réelle, les attributs d’une divinité connaît alors une grande vogue.
La représentation de Diane est récurrente dans l’art depuis l’Antiquité et beaucoup de dames de qualité se sont identifiées à cette déesse. Dès le XVIe siècle, de nombreuses peintures représentent des favorites ou dames de Cour portraiturées en Diane chasseresse. Cette mode a persisté jusqu’au XIXe siècle, atteignant son apogée au XVIIIe siècle.
Les portraits du XVIIIe siècle représentent la plupart du temps la dame de qualité en Diane dans un paysage sauvage (souvent une forêt), accompagnée d’animaux et armée de l’arc. Le croissant de lune est également souvent présent, comme dans le tableau ici présenté.