La partie supérieure présente un couvercle amovible délicatement ciselé de palmettes ajourées surmonté d'une pomme de pin.Cadran émaillé blanc signé "Engaz à Paris" indiquant les heures en chiffres romains et les jours en chiffres arabes.Le cadran est surmonté de guirlandes de fleurs et de fruits retenues par un nœud enrubanné. Les anses sont composées de femmes drapées à l'antique reposant sur des volutes. La partie inférieure présente un masque de Mercure au centre uni aux anses par des guirlandes de fleurettes délicatement ciselées.Elle repose sur un socle en marbre vert de mer à double évolution orné d'un mascaron, de palmettes et d'une frise de fleurs d'eau en bronze doré, se terminant par quatre petits pieds toupie.
Mouvement à quantièmes et suspension à fil d'origine fonctionnant avec sa clé (révisé par notre horloger)
Dorure au mercure à double patine d'origine d'une qualité remarquable en très bon état (nettoyée par notre atelier, légères usures)
Le modèle de cette pendule est reproduit dans « Meubles et objets de goût, 1796- 1830 » et s’inspire largement d’une paire de vases exécutés par Boizot pour la manufacture de Sèvres en 1783 et dont Thomire imagine et crée les bronzes : seul un modèle est achevé, conservé au musée du Louvre (OA 6627), l’autre vase, inachevé, est conservé au Palais Pitti à Florence. Ce modèle sera à nouveau réalisé par Thomire et Boizot dans une version de taille réduite : Paire en dépôt au château de Versailles (OA6614, OA6615) livrée pour Louis XVI en 1785. La forme générale de ces vases et leur décor, les anses formées par deux femmes drapées à l’antique en cariatide de cette pendule, correspondent au modèle de Thomire. La pendule que nous présentons est à rapprocher d’un exemplaire conservé au musée François Duesberg à Mons, d’une pendule des collections du musée national du Château de Fontainebleau (F 3803) livrée en 1806 par Lepaute (oncle et neveu) et placée dans l’appartement n°1, porte dorée.