Épreuve en plâtre patiné, sculpture d'édition.
Les fouilles en 1826 de la villa Chiragan exhumèrent cette remarquable tête d’Aphrodite-Vénus.
La renommée de l'œuvre fut telle qu'elle bénéficia d'une dénomination, « Vénus de Martres», qui la distinguait donc et témoignait du prestige qui lui avait été accordé
Le comte de Clarac, de son œil expert et avisé, en fit une Vénus « des plus belles qui existent, si même elle ne leur est pas supérieure », la comparant aux Vénus Médicis d'Arles et de Milo, références suprêmes en cette première moitié du XIX° siècle néo-
classique.
Exposée à Paris en 1867, elle fut attribuée au grec Praxitèle R avant de devenir,
plus raisonnablement, l'une des répliques de l'Aphrodite de Cide, ville côtière de Carie