Apparition du Christ, 1891
Huile sur toile, signée et datée en bas à gauche
H. 41 cm - L. 32,5 cm
Bon état général
Henri Royer est le fils de Jules Royer (1845-1900), créateur d'une des plus importantes imprimeries lithographiques établie à Nancy, rue de la Salpêtrière. Baignant dans le milieu de l'art, Royer intègre l'école des beaux-arts de Nancy où il rencontre Émile Friant. Il y suit les cours d'Antoine Vierling et de Louis-Théodore Devilly et expose ses premières œuvres au Salon de Nancy, dont Lutte entre deux jeunes typos et Jeune plâtrier. Ces premiers succès poussent ses parents et ses professeurs à encourager un voyage d'étude aux Pays-Bas en compagnie de Friant qui va alors exercer une influence sur Royer.
À son retour en 1888, il s'inscrit à l'Académie Julian à Paris où il est l'élève de Jules Joseph Lefebvre et de Gustave Boulanger. En 1890, il débute au Salon avec la toile intitulée Le Vagabond, pour laquelle on lui décerne une mention honorable. La Scène de la vie de Bacchus réalisée en 1892 lui vaut les 3 000 francs du prix Lehmann. En 1898, il remporte le prix du Salon et ses 10 000 francs pour son tableau L'Ex-voto, et également une médaille d'or à l'exposition des beaux-arts à l'occasion du jubilé de l'empereur François-Joseph à Vienne. C'est d'ailleurs ce tableau exposé avec, entre autres, En Flandres le soir, qui lui vaut la médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 14 décembre 1900. On lui propose en 1901 la direction de l'atelier féminin de l'Académie Julian, qu'il accepte. En 1906, il participe à la décoration de la villa Majorelle à Nancy.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est tout d'abord incorporé au 41e régiment d'infanterie. on lui décerne la croix de guerre le 17 novembre 1915, et la Military Cross le 10 août 1916. Par la suite, Henri Royer intègre le 1er régiment du génie section camouflage le 1er novembre 1916. Il est promu officier de la Légion d'honneur le 11 août 1931.
Son voyage en Bretagne en 1896 le marque profondément et jusqu'à la fin de sa vie, Royer va s'attacher à peindre les gens du lieu. « Il venait de découvrir que la grave Armorique était la patrie de son art ». Lorsqu'il séjourne en Bretagne, c'est à Audierne, puis à Primelin au pied de la chapelle Saint-Tugen.
Il meurt à Neuilly-sur-Seine le 31 octobre 1938.
En 2008, une exposition est organisée à Audierne pour rendre hommage au peintre.
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