Adam STYKA (1890-1959) Paysage Orientaliste Animé

Adam STYKA (1890-1959) Paysage Orientaliste Animé



Tableau Orientaliste signé *Adam STYKA (1890-1959) peinture huile sur carton fort d'époque Art Déco vers 1925 figurant un jeune garçon faisant abreuver son âne dans une palmeraie telle qu'El Kantara en Algérie. Belle composition chatoyante qui se traduit par des volumes solidement structurés par la lumière et des jolis tons contrastés, elle est présentée dans son cadre d'origine en bois sculpté aux motifs d'écoinçons orientaux. Bon état général, dimensions : 50 cm X 40,5 cm / une vue : 35 cm X 26,5 cm.

*Adam Styka, cèlebre peintre orientaliste, est le fils du peintre Jan Styka qui lui donne ses premières leçons de dessin et de peinture et qui influence son style. Adam Styka poursuit ses études au fameux collège jésuite de Chyrow. Il étudie à Paris à l’Académie des beaux-arts de 1908 à 1912 sous la direction de Fernand Cormon. En plus, il convient à une formation militaire à Fontainebleau. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale le surprend à Paris. Il s’engage dans l’Armée française dans l’artillerie et se distingue au combat tout en étant blessé. Il reçoit en plus de la citoyenneté française l'ordre national du Mérite. Adam Styka a fait plusieurs voyages en Afrique du Nord où il s'intéresse à l'orientalisme. C’est une période féconde en sujets abordant les paysages de ces régions et les portraits d’Arabes, de Berbères et de scènes de genre orientalistes. Sa palette devient éclatante sous le soleil d’Afrique du Nord. Il est surnommé « le Peintre du Soleil ». Par la suite, Styka séjourne au Maroc et en Egypte. Il quitte la France dans les années 1950 pour s’installer en Pennsylvanie. Il expose à Paris au Salon des Beaux-Arts et au Salon des Orientalistes. À la fin de sa vie, il s’intéresse à des thèmes religieux comme le fit son père. On trouve le nombre de ses toiles dans des églises d’Europe et d’Amérique du Nord. Il est enterré au cimetière des Pères Paulins de Doylestown aux États-Unis.

MUSÉES : Paris (musée d'Orsay), Marseille, Bernay, Niort, Montpellier (musée Fabre), Toulon

BIBLIOGRAPHIE :

– Catalogue de l’exposition Styka, galerie Georges Petit, Paris

– « Dictionnaire des peintres », Bénézit, Grund, 1999

– Gérald Schurr, « Les petits maîtres de la peinture », les éditions de l'amateur, 1989