Epreuve en plâtre de 53 cm de haut par 39 cm de large
En bon état, avec quelques egrenures
Signé et daté 1983
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Facture d'attestatation sur demande
A propos de : Roger Bésus, né à Bayeux le 18 janvier 1915 et mort à Rouen le 17 février 1994, est un écrivain et sculpteur français.
Roger Bésus passe son enfance et adolescence au Havre. Il ajoute à son activité professionnelle d’ingénieur des Travaux Publics d’État, d’abord celle de romancier, puis celle de sculpteur.
De 1947 à 1971, il publie dix-huit romans. Son œuvre romanesque a été comparée par Albert Béguin à celle de Georges Bernanos
Comme Faulkner ou Balzac, il a l’ambition de peindre une société totale.
En 1977, Roger Bésus cesse de publier et se découvre une seconde vocation à laquelle il se donne avec le même sérieux et la même ardeur, tout en continuant de tenir régulièrement son journal. C’est une nouvelle vie. Déjà, en avril 1975, il écrivait : « ma passion pour la sculpture croit à un point inimaginable. Je me sens sculpteur… » Il s’engagea immédiatement dans la voie de la sculpture figurative, alors tombée en défaveur au profit des compressions d’un César Baldaccini ou des empilements d’un Arman, en un mot de ce qu’il nomme « l’anti-sculpture », non sans ajouter « qu’au fond, on ne peut s’empêcher de se dire que ce qu’on crée aujourd’hui, il ne s’agit pas de le comparer à ce qui se crée dans le moment même alentour, il s’agit de l’introduire dans la lignée des œuvres de tous les temps ».
Dans sa maison de Bierville dont il a transformé une partie en atelier, « il entre en sculpture, s’engageant dans cette nouvelle carrière comme s’il disposait de l’éternité », écrit son amie et exécutrice testamentaire Evelyne Le Corronc,
« Sa sensibilité d'écrivain, remarquait le critique d’art André Ruellan après sa mort, se reporta sur les bustes et les corps dont il capta les expressions et dont il exprima la beauté sans se soucier des modes ou des tendances, mais avec l'honnêteté d'un homme de bien et d'intelligence ».
Roger Bésus est mort à Rouen le 17 février 1994. Sur sa tombe, au cimetière de l'Ouest à Bayeux, ont été placés, à sa demande, son autoportrait et l'œuvre qu’il avait intitulée Celle qui ne peut oublier.