« Voiliers à Sandrancourt, Yvelines »
Huile sur toile signée en bas, contresignée et titrée au dos
41 x 33 cms
Isis Kischka passe son enfance à Paris, où ses parents se sont installés deux ans avant sa naissance. Son père, d’origine polonaise, est restaurateur avant d’ouvrir une épicerie dans le XVe arrondissement. À l’âge de dix-neuf ans, il s’intéresse à la peinture et à la littérature. Il se tourne définitivement vers la peinture en 1927 et fréquente l’académie de la Grande Chaumière. Ses toiles sont remarquées par les critiques parisiens, notamment Waldemar George.
En 1941, Kischka est arrêté sur ordre de la Gestapo. Transféré à Drancy, il y reste deux ans, jusqu’au départ de l’armée allemande en août 1944. Il estime avoir peint deux cents toiles avant 1940, détruites par les nazis.
De retour à Paris en 1945, il doit faire face aux difficultés financières immédiates et reprend le magasin de son père. Il peint avant d’aller travailler et mène de front ses deux activités.
De tendance expressionniste, il a été le président-fondateur du Salon des peintres témoins de leur temps, dont il fut le secrétaire général, depuis 1946 jusqu'à sa mort, et il a organisé des expositions annuelles, au Musée d'Art Moderne et au Musée Galliera de la ville de Paris, permettant de mettre en valeur des artistes prometteurs.
En 2001, les œuvres de son atelier ont été dispersées dans une vente aux enchères.
Le musée d'art et d'histoire de Meudon possède de nombreux dessins du Salon des peintres témoins de leur temps, ayant appartenu à Kischka.