Reynold Arnould (1919-1980) Portrait De Marthe Arnould, 1944

Reynold Arnauld (1919-1980) Portrait de Marthe Arnould, 1944, huile sur bois, cm. 43 x 62,5

Signé et daté en haut a la gauche, signé, daté et titré au dos

avec cadre: cm. 55,5 x 75,5 x 6

Artiste au talent très précoce, il monte sa première exposition à Rouen à seulement neuf ans. En 1929 il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen puis en 1937, celle de Paris. En 1939, il remporte le Grand Prix de Rome avec La Pace et, à partir de 1945, il expose au Salon d'Automne et aux Tuileries. En 1947, il participe à l'exposition collective intitulée « Quels artistes d'avant-garde » à la Galerie de Berri et en 1948 il reçoit le Prix des Editions du Chêne de la Jeune peinture, Galerie Drouant-David. La première exposition personnelle parisienne a lieu à la Galerie Billiet-Caputo, puis en 1952 et 1954 il expose à la Galerie de France. Il y rencontre Pignon, Gischia, Prassinos, Music, Estève, Zao-Wou-ki.
Pendant la guerre, il se consacre à l'étude de la peinture contemporaine et après la guerre, il expérimente la technique de la fresque ; il réalise des œuvres de grande envergure, sans pour autant renoncer à poursuivre une forme de peinture intimiste. Il se consacre également à l'illustration de livres.
De 1950 à 1951, il dirige une école d'art à Dallas, au Texas, mais revient ensuite en France appelé à restaurer le Musée du Havre dont il devient conservateur. Ainsi commence sa carrière de muséographe qui s'achève en 1966 lorsqu'il collabore à la création et à la conservation des Galeries nationales du Grand Palais à Paris.
De 1949 à 1962, il expose au Salon de Mai. À partir de 1949, la peinture figurative commence à s'éloigner de la réalité et cette évolution se suit parfaitement sur les toiles qu'il envoie au Salon de Mai. Les premiers reflètent en effet sa formation classique et sa parfaite connaissance des anciens, puis à partir de 1955 l'étude de la lumière sur les formes l'oriente vers l'abstraction. En 1955 il présente cent cinquante œuvres abstraites sur le thème de l'automobile au Musée des Arts Décoratifs de Paris et en 1959 cent trente-six tableaux sur le thème de « Force et rythme de l'Industrie ». Parallèlement il se consacre à de grands travaux de décoration au Havre, entre 1958 et 1965.
En 1960, il est invité à la Biennale de Venise et en 1969, la Galerie de France à Paris lui consacre une importante rétrospective.

Musées :
Besançon
Le Havre
Rouen

Bibliographie:
L. Harambourg, L'Ecole de Paris, 1945-1965, Neuchâtel, Ides & Calendes, 1993.

La peinture est en très bon état.

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