Ouvrant par cinq tiroirs en façade dont trois tiroirs dit brisés sur la parti supérieur avec ses poignets d'origine en bronze et ses intérieurs en ronce d'acajou et acajou flammé.
Montants à cannelures surmontée de stries en laiton, piétements dit toupie garni de bronze ciselé et d'un sabot poser sur bille.
Pourtour du meuble richement garni de baguette laiton significatif du travail du Maître Ébéniste Avril.
Cette commode est tout simplement d'une qualité irréprochable avec son plateau en marbre gris st Anne d'une épaisseur de quatres centimètres!
Livraison offerte dans toute la France!
Bonne visite sur notre Galerie!
Pour information :
AVRIL Étienne
Etienne Avril (1748-1791) – ébéniste – maîtrise obtenue le 23 novembre 1774 : Ebéniste sous le règne de Louis XVI, Etienne Avril se caractérise par ses meubles aux panneaux encadrés de baguettes de bronze.
Appelé Avril l’aîné pour ne pas le confondre avec son frère Pierre, Etienne Avril, ouvre sa boutique principale rue de Charenton, à l’angle de la rue Moreau mais également quelques magasins près de la porte Saint-Antoine. On le sollicite pour de nombreuses commandes, notamment la reine Marie-Antoinette pour son appartement du château de Saint-Cloud.
Au cours de son activité d’ébéniste, Etienne Avril vend « quantité de commodes, consoles, bibliothèques, secrétaires et chiffonniers en acajou et bois des Indes, des tables de nuit,… ». Ses meubles sont le plus souvent en acajou et en satiné. Ils se caractérisent par des lignes rigoureuses et simples et des grandes surfaces unies, typiques du style de Louis XVI. L’œuvre d’Avril se compose également, mais en moins grande quantité, de meubles en placage de citronnier, de bois de rose et de quelques modèles en marqueterie géométrique. Les formes sont nettes, légères, bien proportionnées, les bronzes presque absents, visibles uniquement aux entrées de serrures et parfois sous forme de fines baguettes d’encadrements qui soulignent de l’architecture du meuble. Enfin, bien que moins fréquents, il réalise quelques meubles d’appui et tables tric trac en acajou.
A l’aube de la Révolution, Etienne Avril cède sa boutique de la rue de Charenton pour ne garder que les magasins de la porte Saint-Antoine. Après son décès, plusieurs ventes aux enchères, de plusieurs jours à chaque fois, sont organisées afin de les vider du nombre incalculable de ses marchandises accumulées.