Très bon état général, quelques petites égrenures.
La porcelaine de Capodimonte est une porcelaine produite par la manufacture royale du même nom établie, en 1743, sur la colline de Capodimonte, à Naples.
elle est célèbre pour ses personnages et ses fleurs décoratives appliquées sur des tasses ou des vases.
Le Jour est une statue en marbre réalisée par Michel-Ange entre 1526 et 1531. Elle fait partie de la décoration de la Sagrestia Nuova, la nouvelle sacristie de la basilique San Lorenzo de Florence. Ses dimensions sont de 160 × 150 cm(. Il s'agit de l'une des quatre allégories des Parties du Temps, qui se trouve à droite sur le sarcophage du tombeau de Julien de Médicis (1479-1516), duc de Nemours.
Le Jour a probablement été commencé en 1526, lorsque la tombe de Laurent duc d'Urbin a été achevée et celle de Julien commencée. La statue dut être terminée après la reprise des travaux à la suite de la pause forcée lors du siège de Florence et de ses conséquences, étant laissée dans un état de inachevé visible lorsque l'artiste partit définitivement pour Rome en 1534.
Le Jour est représenté comme une personnification masculine, semi-étendue et nue, comme les autres statues de la série. Il a pour modèle, peut-être, les divinités fluviales de l'arc de Septime Sévère et le Torse du Belvédère, dont il reprend la puissante structure anatomique en tension. Il reprend aussi la pose de l'Enfant dans la jeune Vierge à l'escalier et celle d'un des nus de bronze du Plafond de la chapelle Sixtine.
Il est représenté en vieillard fatigué, avec un visage à demi discernable, à moitié dégagé de la pierre suivant le non finito, la logique de l'Inachevé chez Michel-Ange : la tête et la main droite de la figure sont inachevés.
Elle est la seule, parmi la série des allégories, à tourner le dos au spectateur, dans une pose opposée à celle de La Nuit voisine. Le coude gauche est plié en appui, tandis que le bras droit se penche en arrière pour chercher quelque chose : seul l'avant-bras est réellement sculpté, la main se perd au contraire dans la partie non sculptée. Les jambes sont croisées dans le sens inverse de la rotation du torse et cette torsion est également soulignée par la rotation de la tête vers le spectateur. Le visage barbu, à peine esquissé, ne montre qu'une expression mystérieuse, hautement évocatrice et emblématique, justement en raison de son incomplétude.
a Nuit a été parmi les premières sculptures à être achevées et a connu une renommée extraordinaire grâce également à un quatrain de louange bien connu de Giovanni di Carlo Strozzi, dans lequel la statue était invitée à se réveiller pour être vue animée :
« La Nuit que tu vois dans cette douce prose,
Endormie, fut sculptée par un ange
Dans ce bloc. Dormant elle vit.
Éveille-la : si tu en doutes, elle te parlera. »
Michel-Ange a répondu en 1545-1546 avec quelques vers, intitulés « Réponse de Buonarroto », faits pour être « prononcés » à la statue elle-même, dans lequel il indique comment dormir, à la lumière des émeutes qui ont fait rage à Florence pendant le gouvernement de Cosme Ier de Toscane, raison de la sérénité de La Nuit par rapport à l'agitation des autres statues :
« Le sommeil me plaît, et plus encore ma nature de pierre
Tant que durent le mal et la honte.
Ne pas voir, ne pas sentir, c'est ma grande chance
ne m'éveillez pas. Parlez bas. ».
La Nuit est représentée comme une personnification féminine, semi-étendue et nue, comme les autres statues de la série. Elle avait peut-être pour modèle les représentations antiques de la Léda ou de l'Ariane endormie : en effet la position couchée, jambe gauche fléchie, tête inclinée, ressemble beaucoup à la Léda, carton perdu de Michel-Ange vers 1530.
Le bras gauche est plié derrière le dos et le droit tient la tête appuyée sur la cuisse gauche. Cela provoque une torsion qui fait pivoter le torse vers le spectateur. Ses cheveux sont longs, rassemblés en tresses et sur sa tête, elle porte un diadème avec un croissant et une étoile. Elle a les yeux clos.
Parmi les figures allongées de la chapelle Médicis, l'allégorie de La Nuit est la plus aboutie : seuls quelques parties du bras et de la main gauches ainsi que le diadème de la figure n'ont pas été totalement achevés.