PAR Julien BELIARD FIN DU XVIII siècle .
En bronze ciselé et doré, le cadran inscrit dans une urne flanquée de dauphins formant anses, reposant sur une base à motifs de rinceaux, le cadran signé JULIEN BELIARD , reposant sur une plinthe en marbre blanc.
Horloger
(1758 - vers 1810)
Julien-Antoine Béliard est l’un des plus importants horlogers parisiens des dernières décennies du XVIIIe siècle. Fils, neveu et cousin d’horlogers parisiens, Julien-Antoine fait sa formation dans l’atelier paternel de la rue de Hurepoix, puis fait enregistrer ses lettres de maîtrise le 21 octobre 1786 et reprend l’atelier familial. Il rencontre immédiatement un immense succès auprès des grands amateurs d’horlogerie de luxe et semble se spécialiser dans les pendules squelettes de précision. A l’instar des grands artisans de la capitale, il s’entoure des meilleurs collaborateurs pour la création de ses horloges, notamment du bronzier Nicolas Bonnet et de l’émailleur Joseph Coteau.
Les dauphins font référence au triomphe de Bacchus sur les pirates tyrrhéniens, qui après l'avoir fait prisonnier sur l'un de leurs navires, se jetèrent à la mer épouvantés face au dieu métamorphosé en lion. Les hommes se transformèrent alors en dauphins.
La partie haute avec les dauphins de notre pendule est à rapprocher d'une pendule illustrée dans La Pendule française dans le monde (Tardy, 2e partie, p. 41).