60×85 cm / 71×95 cm avec son cadre
Signée en bas à gauche « Hipp. BERTEAUX »
Nettoyage et reprises de restaurations anciennes par une restauratrice habilitée musées de France
Originaire de Saint-Quentin, Hippolyte Berteaux se forme tout d’abord à l’école de dessin de sa ville natale avant d’intégrer l’École des beaux-arts de Paris. Fils de sculpteur, il se révèle un artiste précoce en étant admis pour la première fois au Salon à l’âge de quinze ans. Après s’être engagé volontairement durant la guerre de 1870, il devient à 19 ans peintre ordinaire du sultan de Constantinople, où il passe trois années tout en continuant d’exposer au Salon.
À son retour en France, il mène une carrière officielle : il reçoit des commandes de décors, notamment à Nantes et Paris, obtient plusieurs médailles au Salon et est décoré chevalier (en 1892) puis officier (en 1923) de la Légion d’honneur.
Portraitiste et décorateur reconnu, Hippolyte Berteaux s’essaie à partir de 1907 au paysage. Il réalise notamment plusieurs séries de vues de Belle-Île-en-Mer, qu’il expose au Salon à partir de 1912.
Du 31 octobre au 14 novembre 1919, il fait l’objet d’une exposition personnelle à la Galerie Georges Petit, à l’occasion de laquelle, sur 32 numéros présentés, 21 toiles sont consacrées à Belle-Île. Commentant l’exposition, Arsène Alexandre écrit qu’il y voit « une peinture forte, savante et saine. »[1]
[1] Arsène Alexandre, « La vie artistique. Petites expositions », Le Figaro, 2 novembre 1919, p. 3.