Ce cavalier, appelé aussi Cavalier Kotoko, renvoie à une force magique dans la culture Sao. Le cheval figure le mal portant, l'homme sur la monture, qui n'a le plus souvent aucun trait distinct, renvoie au mauvais esprit.
Le Putchu guinadji, traduction littérale de « chevaux de la folie », avait la capacité d'éloigner la folie ou la démence de l’individu qui porterait comme une amulette cette figurine. Sa petite taille lui permettait d'être transporté partout par son possesseur, parfois plusieurs années.
Il est dit que les Sao sont les ancêtres des Kotoko.
N°3 de l'exposition-vente « Bronzes, miniatures monumentales ».