Un thème récurrent chez GARRIDO, pour l’anecdote, le père Barassin lui téléphonait lorsqu’il montait des meules.
Huile sur isorel signée en bas à droite.
Bon état.
Dimensions : 35 X 30 cm avec cadre / 27 X 22 cm sans cadre
Louis Edouard GARRIDO (1893-1982)
Fils du peintre d’origine espagnole Eduardo Leon Garrido (1856-1906), dont le musée de Saint-Maur-des-Fossés conserve des œuvres, Louis-Édouard Garrido est un peintre post-impressionniste qui s’est attaché à la Basse-Normandie.
Ses huiles sur toile ou sur isorel égrènent des sujets tant champêtres que marins : scènes paysannes de la plaine de Caen, pommiers en fleur du pays d’Auge, Saint-Vaast-la-Hougue, Port-en-Bessin, etc.
Eduardo-Léon Garrido arrive à Paris en 1875, puis s’installe à La Varenne-Saint-Hilaire. En 1892 il y épouse Léonie Beck (l’une de ses modèles), qui donne naissance à leur premier enfant, Louis-Edouard, le 1er juillet 1893.
Directeur de l’école des Beaux-Arts de Caen, il a eu pour élèves les peintres Jack Mutel ou encore le Virois Louis-Henry Lemirre (1929-2000). Président des Artistes Bas-normands de 1936 à 1972, peintre mais aussi dessinateur et lithographe, son œuvre de belle facture est celle d’un continuateur de la leçon impressionniste, abondante et talentueuse, mais sans originalité stylistique par rapport à ses grands aînés, Monet, Pissarro ou Sisley.
En 1934, Louis-Édouard Garrido est nommé conservateur du musée des beaux-arts de Caen. De 1936 à 1939, il entreprend un nouvel accrochage des salles du musée et améliore l’éclairage des œuvres.
Un « espace Louis-Édouard Garrido » commémore aujourd’hui son œuvre dans le quartier caennais de Venoix. Une collection de ses œuvres et de son père est visible au musée Charles Léandre situé dans la commune de Condé-en-Normandie (plus précisément dans l’ancienne commune Condé-sur-Noireau).
Œuvres