Portrait de femme dans l'atelier du peintre
Huile sur panneau
41 x 26 cm (panneau)
53,5 x 38 cm( cadre)
Signé en bas à droite : Th.Chauvel
Bon état général - A nettoyer - accidents au cadre - au verso : nature morte aux fruits
Élève de François Edouard Picot et de Jean-Joseph Bellel , Théophile Chauvel entre à l'Ecole impériale des Beaux -Arts le 4 mars 1854. Il obtient la même année le second Prix de Rome du paysage historique. Son premier envoi au Salon date de 1855, il s'agit d'un paysage, Souvenir du parc de Neuilly. Il peint et expose jusqu'en 1859. À cette date, il s'adonne à la pointe sèche, à la lithographie et à l'eau forte de 1861 à 1867, représentant, entre autres, des vues de la forêt de Fontainebleau, puis des reproductions d'œuvres des maîtres de l'école de Barbizon, école de la nature où il rencontre Jules Dupré et de Jean Baptiste Camille Corot . Il est membre de la Société des aquafortistes entre 1862 et 1865, puis, plus tard, de la Société des aquafortistes français. C'est dans ses gravures d'interprétation de Corot qu'il affirme toute sa maîtrise.
Il retourne à la peinture avec des paysages d'Île-de-France, de la forêt de Fontainebleau et de Normandie.
Chauvel est médaillé au Salon en 1870, 1873 et 1878. Il obtient la médaille d'honneur du Salon des artistes français pour la première fois décernée à la section gravure en 1881. On lui décerne le grand prix du Salon en 1889 et en 1900.
Les portraits et représentations humaines sont assez rares dans l'oeuvre de Chauvel. On reconnait ici l'influence et le style de Corot dans la représentation de cette femme aux traits austères, placée debout au milieu de l'univers et des oeuvres de l'artiste, le regard détourné du spectateur.
Une exposition a été consacrée aux paysages graphiques de Chauvel au Musée d'Art, d'Histoire et d'Archéologie d'Evreux d'octobre 2013 à janvier 2014 : https://issuu.com/museeshautenormandie/docs/dossier_pedagogique_chauvel_-_musee