L'oeuvre a été peinte par Jules Cavaillès (1901-1977) en 1927.
66x55cm avec le cadre
54x44cm peinture seule
Belle qualité, quelques légers manques de matière.
Jean Jules Louis Cavaillès est né à Carmaux le 20 juin 1901 dans une famille de commerçants. Il entre aux Mines de Carmaux comme dessinateur de 1919 à 1921. Il décide ensuite de se consacrer à la peinture et part en 1921 s’installer à Paris où il se liera d’amitié avec le peintre Roger Limouse (1894-1990) dont il partage l’atelier. De 1922 à 1925, il étudie à l’Académie Julian, sous la direction des deux fils de Jean-Paul Laurens, Pierre et Paul-Albert Laurens. Pendant ces années où il cherche à dégager son propre style, Cavaillès visite régulièrement le Louvre pour s’inspirer du travail des maîtres. Il fréquente aussi les galeries et les salons d’Automne et des Indépendants où il découvre les démarches les plus contemporaines. Son intérêt se porte alors particulièrement sur les recherches de Braque et Matisse qui lui révèlent l’intensité chromatique du fauvisme, mais aussi de Bonnard et de Renoir, ceux-ci lui léguant leur leçon de tendresse envers les êtres et les choses. En 1936, l’obtention du Prix de la Fondation Blumenthal participe à attirer l’attention du grand public sur l’œuvre du jeune artiste. Dès 1937, il sera ainsi sollicité pour réaliser une grande décoration pour le pavillon du Languedoc à l’Exposition Internationale. En 1938, il est nommé professeur à l’École Nationale des Arts Décoratifs. Moment où il fait la connaissance de Raymond Legueult (1898-1971), Roland Oudot (1897-1981) et Maurice Brianchon (1899-1979), ses amis et peintres du mouvement de la Réalité Poétique. Pendant la guerre, il participe activement à la résistance avec son ami Jean Cassou. A la libération, il est nommé conservateur du musée des Augustins de Toulouse jusqu’à ce qu’il soit réintégré à son poste de professeur à Paris. De 1946 à sa mort, Cavaillès poursuit son œuvre personnelle dans son atelier parisien, dans sa propriété de Tonnerre ou son appartement à Cagnes. Peintre d’atmosphère et des temps heureux, Cavaillès peint essentiellement des paysages, des natures mortes et des scènes d’intérieures avec les fenêtres ouvertes sur mer ou jardin.