Coloris anciens.
Quelques fines rousseurs du temps.
Texte explicatif au verso en latin.
Très bon état.
Format feuille : 53,5 x 41,5 cm.
Format gravure : 46 x 36 cm.
Original antique plan of 1596.
L’une des premières représentations gravées de la ville de Marseille, très beaux coloris anciens, renvois de A à x dans l’encart de présentation, situant les principaux lieux et monuments.
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Braun Georg & Franz Hogenberg
Le Civitates Orbis Terrarum de Georg Braun et Frans Hogenberg, collection d’une infinie richesse, est une célébration de la cité européenne. Cette œuvre procure à l’amateur d’aujourd’hui autant de plaisir que lors de sa parution.
L’édition de ces gravures fut répartie sur 45 ans. Elles dépeignent avec force détails, quelques 530 villes d’Europe et d’ailleurs, sous leur aspect d’il y a 400 ans.
L’intérêt de ces vues est considérable, conjuguant les talents d’artistes de premier plan, de graveurs et de cartographes, dans une succession de perspectives horizontales, de plans obliques ou verticaux.
Georg Braun, co-compilateur avec Franz Hogenberg, préférait la vue oblique, car selon lui, « les villes doivent être dessinées de telle façon que l’observateur puisse voir chaque route et chaque rue, ainsi que tous les bâtiments et espaces libres ».
Détails curieux, rarement signalé, les plans et vues du Civitates, dans la majorité des cas, dépeignent une scène relativement sereine, une activité quotidienne et paisible : agriculture, viticulture, pêche, commerce ou tout simplement description de costumes locaux.
Les villes d’Autriche, de Hongrie ou des Pays-Bas espagnols ne font pas exception, alors que pendant la compilation de cette publication, elles furent toutes, à un moment ou à un autre, assourdies par le vacarme de guerres civiles ou internationales.
Il suffit de comparer ces scènes tranquilles avec la description violente des événements de l’époque qu’en donne Hogenberg et d’autres, dans des Geschichtsblätter témoignant des horreurs perpétuées au cours des guerres de religions, dans la lutte pour la libération des Pays-Bas du joug espagnol, à partie de 1561, pour juger du contraste entre ces deux approches.
Il n’est pas surprenant que de nombreux collectionneurs considèrent ces gravures comme la plus précieuse édition du 16ème siècle.
Son responsable d’édition, Georg Braun (1541 – 1622), ecclésiastique à Cologne, où il passa l’essentiel de sa vie, il fut fortement influencé par Ortelius.
On sait peu de chose sur lui, si ce n’est qu’il écrivit divers textes théologiques, aujourd’hui oubliés.
Au cours de la compilation du Civilates, il entretint une correspondance avec les élus des villes, des artistes, ainsi que des cartographes et les graveurs les plus importants de son temps. On pense également que Braun a rédigé, ou tout du moins supervisé, la plupart des textes imprimés au verso des gravures. Parmi les graveurs sollicités par Braun, le plus important est sans doute Frans Hogenberg (1535 – 1590), de Malines, en Belgique. Après sa mort, en 1590, nombre de planches furent exécutées par Abraham Hogenberg, son fils présumé.
C’est de son amitié avec Ortelius qui permit à Georg Braun de faire la connaissance d’Hoefnagel (1542 – 1600), artiste d’Anvers. Celui-ci allait jouer un rôle capital dans l’illustration des gravures. Hoefnagel, issu d’une riche famille, voyagea partout en Europe. Il vécut à Anvers jusqu’en 1576. S’établit ensuite à Cologne et travailla également en Bohème, Bavière et Tyrol en compagnie du cartographe Ortelius. Le talent d’Hoefnagel reposait sur sa soif de connaissances, et c’est grâce à son observation des détails, qu’il put reproduire les structures de ces cités, ainsi que le mode de vie de leurs habitants.
(John Goss).