L’œuvre en très bon état est réalisée à l’huile sur un panneau de bois, elle est proposée dans un cadre doré simple qui mesure 37,5 cm par 27 cm et 26 cm par 15,5 cm pour le panneau seul.
Une œuvre de grande qualité difficile à prendre en photo, et bien plus belle en réalité.
Elle est signée en bas à droite.
Né dans une vieille famille provençale, il suit des cours au lycée Thiers et où il côtoie Horace Bertin, puis à l'École des beaux-arts de Marseille où il a notamment Émile Loubon pour professeur.
Il abandonne la profession de courtier en blé pour poursuivre l'apprentissage de son art à Paris et travaille dans l'atelier d'Ernest Meissonier qu’une amie lui a présenté.
De retour à Marseille en 1891, il succède en 1895 à Dominique Antoine Magaud comme directeur de l'École des beaux-arts de Marseille. Cette ville et sa région lui offrent ses principaux sujets d'inspiration.
Il devient une personnalité en vue ; ses tableaux ornent les musées régionaux. Il peint des portraits, des scènes de genre et des vues du port de Marseille qui sont des témoignages de la vie marseillaise de son temps : son tableau Le débarquement des blés à Marseille est l'un des plus évocateurs.
Il expose au Salon des artistes français de 1869 à 1913 et obtient plusieurs récompenses : médaille de 3e classe en 1881 pour Un coin de plage du Prado le matin et une autre de 2e classe en 1882 pour Le déjeuner des pêcheurs.
Il reçoit respectivement une médaille d'argent et une de bronze aux Expositions universelles de 1889 et 1900.
Il fréquente également les Expositions de l’Association des artistes marseillais dont il assure un temps la présidence.
Au demeurant, il réalise un plafond peint (l »Aurore) en 1902 pour le Château d’Avignon en Camargue.
En 1892 il est nommé membre de l'Académie de Marseille et en 1893 il est fait Chevalier de la Légion d'honneur.
Enfin en 1896, il succède à Dominique Magaud à la direction de l’Ecole des Beaux Arts de Marseille et, en 1903, est nommé premier directeur de l’Ecole Régionale de l’Architecture, fonction qu’il assume jusqu’à son décès : « déjà malade, il ne résiste pas à la perte de son petit fils en 1913 » et Il meurt à Marseille le 21 avril 1913 dans sa propriété, Traverse de la Croix de Fer.
Un boulevard porte son nom dans le 13e arrondissement de Marseille (quartier Saint-Just).
On trouve ses peintures dans plusieurs musées des Beaux Arts :
A Aix en Provence (entrée du Port de Marseille par temps clair)
A Avignon, (le retour du pêcheur)
A Béziers (la chevrière)
A Digne (à l’aurore ; temps gris ; les bords de la Marolarie)
A Draguignan (tête de vieillard ; atelier de l’artiste, 1902)
Musée des beaux-arts de Béziers : La Chevrière
Musée de Grenoble : Au coin du feu
Musée des beaux-arts de Marseille :
Musée de la Marine (Marseille) : Déchargement d'un brick à Marseille ; Les ports de Marseille (vue depuis les jardins du Pharo)
Musée Fabre, Montpellier : Pêcheurs catalans aux environs de Marseille.
Musée des beaux-arts de Nantes : La Chanson du fouet 1895