Format hors cadre 37,5x30cm et 51x44cm cadre compris.
Il s'agit donc d'une magnifique composition post-impressionniste à tendance pointilliste de Charles Peccatte, oeuvre plutôt précoce car peinte à la fin du 19ème ou au tout début 20ème, à cette période Peccatte emploie une touche plus impressionniste, il joue également beaucoup avec le support en laissant de nombreuses réserves, par la suite il trouvera son style avec une touche pointillée additionnée d'un soupçon naïf et symboliste, bref du Peccatte, inimmitable. Sa palette est extrèmement riche en couleurs, avec des jaunes, orangés, roses, mauves, verts tendres....Un très très beau Peccatte de sa période la moins courante, celle où il viendra rendre visite à la vallée de la Creuse où il rencontrera Detroy, d'où son référencement dans l'école de Crozant ( j'ai vendu il y a quelques temps une toile sur la Creuse où le motif avait exactement le même cadrage qu'un tableau de Detroy de la même période... peut-être ont ils peint ensemble ?)
Sinon Charles Peccatte est avant un tout un peintre incontournable de l'école de Nancy, en effet les motifs des environs de Nancy, mais surtout de Saint Dié et de Baccarat sont les plus nombreux dans son oeuvre. Il était très proche de Auguste Michel Colle, autre artiste Lorrain, c'est d'ailleurs Peccatte qui poussera Colle à persévérer dans la peinture ( allez voir les 2 oeuvres de Colle que je propose également à la vente)
Charles Peccatte est un artiste peintre né à Baccarat (Meurthe) le 21 février 1870 et mort à Saint-Dié le 3 mars 1962.
Son œuvre consiste principalement en une série de paysages peints à l’huile — au pinceau ou au couteau —, guère influencés par les grands courants de son temps, tels que le fauvisme, le cubisme ou le surréalisme. Sans doute peut-on le rattacher au postimpressionnisme.
Cet artiste est né le 21 février 1870 (et non pas le 10 février). Il est issu d’une vieille famille vosgienne comptant plusieurs hommes de loi, mais son propre père est commerçant à Baccarat. Il passe son enfance entre sa ville natale et Saint-Dié, où sa famille possède une maison. C’est là qu’il poursuit sa scolarité au Beau Jardin et au collège, avant de fréquenter l’Institution du Bon Père Fourier à Lunéville, puis de préparer le baccalauréat à la Malgrange
Dès l'âge de 17 ans, il expose un Bord de Meurthe au premier salon de Saint-Dié et affirme sa vocation d'artiste en refusant d'entreprendre les études de droit auxquelles sa famille le destinait. L'année suivante, en 1888, ce sont trois toiles qu’il présente au Salon de Nancy.
Devenue veuve, sa mère s'installe à Paris et il fréquente alors le Louvre et entre à l'Académie Colarossi en 1890. Il continue à peindre en province, à Billancourt, à Chaville, en Bretagne ou en Vendée. Admirant tout particulièrement Sisley, Pissarro, Cross et Seurat, il puise volontiers son inspiration dans leurs œuvres, et c’est sans doute ainsi qu’en 1895 il peint à Crozant, Un matin dans la Creuse. Quant à Matin dans les Vosges, l'œuvre figurait dans le Livre d'or de la Lorraine remis à l'amiral Avellan lors des manifestations célébrant l'amitié franco-russe en 1893. Deux œuvres (Côtes de Vendée et Les v'la qu'arrivote) sont acceptées au Salon de la Société nationale des beaux-arts en 1899.
Mais sa notoriété s'affirme surtout à partir de 1901, comme au Salon des artistes décorateurs, au Salon d'automne, créé par l’architecte et amateur d'art belge Frantz Jourdain, ainsi qu'à Nancy. Collectionneurs publics et privés manifestent de l'intérêt, et ses œuvres voyagent dans le monde pour des expositions à Londres, Montréal, Turin ou Rome. À Saint-Dié, l’artiste peintre s’engage également dans la vie publique et il est élu au Conseil municipal. Il œuvre au sein de la société savante locale, la Société philomatique vosgienne, devient membre de son comité en 1907, son vice-président de 1924 à 1949, puis président d’honneur en 1959. Très impliqué dans le développement de l’action culturelle à Saint-Dié, Charles Peccatte devient le conservateur de ce musée en 1910 et le restera jusqu’à sa mort en 1962
À partir de 1906 il est séduit par les destinations ensoleillées, telles que l'Italie, la Provence ou la Côte d’Azur, où il effectuera de nombreux séjours. En 1910, on le nomme secrétaire du jury de peinture du Salon d'automne à Paris.
Cependant, Peccatte reste toujours très lié avec les artistes de l'École de Nancy et, à partir de 1930, il concentre la plupart de ses activités dans les Vosges.
À Saint-Dié, l’artiste peintre s’engage également dans la vie publique et il est élu au Conseil municipal. Il œuvre au sein de la société savante locale, la Société philomatique vosgienne, devient membre de son comité en 1907, son vice-président de 1924 à 1949, puis président d’honneur en 1959.
Très impliqué dans le développement de l’action culturelle à Saint-Dié, Charles Peccatte devient le conservateur de ce musée en 1910 et le restera jusqu’à sa mort en 1962.
En 1944 les troupes allemandes dynamitent Saint-Dié, et la plupart des œuvres de Charles Peccatte sont détruites dans l’incendie qui ravage la ville, et notamment le musée et sa propre demeure, où la plupart de ses tableaux étaient conservés.
Le musée dont il rêvait ne verra le jour que plusieurs années après sa mort, aujourd'hui devenu le Musée Pierre-Noël.
À Baccarat, sa ville natale, une rue porte désormais son nom.
Cette toile marouflée sur carton il y a très longtemps voire même peut-être d'origine est en très bon état, livrée dans un joli cadre doré à la feuille d'époque 19ème qui comporte un manque en haut à gauche mais très facilement restaurable.
Oeuvre garantie authentique