Sculptées principalement sur commande de familles et, dans ce contexte, disposées sur l'autel familial Tiré Kabou, les statues tribales Dogon ne se limitent pas seulement à des objets de culte individuel. Elles peuvent également revêtir une dimension communautaire lorsqu'elles commémorent des événements tels que la fondation du village. Ces statues, parfois considérées comme incarnant le nyama (force vitale) du défunt, sont placées sur des autels d'ancêtres et participent aux divers rituels, notamment ceux liés aux périodes de semences et de récoltes. Malgré cela, les fonctions exactes de ces statues demeurent en grande partie méconnues.
En parallèle avec l'islam, les rites religieux dogon s'articulent autour de quatre cultes principaux : le Lébé, lié à la fertilité et sous l'autorité spirituelle du Hogon ; le Wagem, un culte des ancêtres placé sous l'autorité du patriarche ; le Binou, qui invoque le monde des esprits et est dirigé par le prêtre du Binou ; et enfin, la société des masques, impliquée dans les rituels funéraires (Dogon, H. Blom). Cette diversité de cultes souligne la richesse et la complexité des pratiques religieuses au sein de la communauté Dogon.
Pièce accompagnée de son certificat d'authenticité.
PS : en quoi consiste le certificat d'authenticité ?: https://www.galerie-art-africain.com/faq.aspx?qid=8
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