Le tableau que nous possédons présente dans son exécution un remarquable souci du détail du vêtement et témoigne dans l'expression du regard une réelle profondeur psychologique du modèle.
En bon état, restauration d'usage, complété par un beau cadre en bois doré et sculpté du XVIIe siècle;
Collection particulière.
Dimensions : Cadre : h.96 cm x l.82,7 cm.
Toile : h.64,5 cm x l.51,5 cm ;
Historique :
Michiel Jansz Mierevelt est le fils d'un orfèvre qui le place dès son jeune âge en apprentissage chez le graveur Hieronymus Wierix.
Il fut ensuite l'élève de Willem Willemz, jusqu'à ce que le peintre Anthonie van Montfoort, ne décide de l'invité dans son atelier.
Mierevelt devient membre de la Guilde de Saint-Luc à La Haye en 1625. Se consacrant d'abord à la nature morte, il s'employa ensuite presque exclusivement au portrait, genre dans lequel il acquit un si grand succès qu'il fut obligé d'employer de nombreux assistants.
Les peintures qui lui sont attribuées sans aucun doute sont ramarqubles pour leur sincérité, la perfection du dessin et l'harmonie des couleurs.Sa réputation était si grande de son vivant qu'il fut approché par de nombreux souverains européens : il reçut une pension de l'archiduc Albert d'Autriche et fut récompensé pour ses services par le roi de Suède et par le comte palatin de Neuburg.
Charles 1er d'Angleterre, lui, tenta vainement de l'attirer à sa cour.