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Description de l’antiquite :

"FERRI DA POGGIBONSI, ATTRIB. SAINTE HYACINTHE"

SIMONE FERRI DA POGGIBONSI, attrib.
VISION DE ST. JACEK ODROWAZ (VISION DE SAINTE HYACINTHE)

SIMONE FERRI DA POGGIBONSI
Documenté POGGIBONSI ( ?) 1564 - 1600
Huile sur toile
113 x 93 cm / 44.5 x 36.6 pouces, avec cadre 133 x 113 cm / 52.5 x 44.6 pouces

PROVENANCE
Collection privée, Berlin

La canonisation de Saint Hyacinthe, moine dominicain polonais Jacek Odrowaz, en 1594, fut un événement majeur non seulement pour le monde catholique, mais aussi pour le monde de l’art, offrant aux artistes l’occasion de développer de nouveaux thèmes iconographiques. Jacek Odrowaz (1183/85–1257), connu sous son nom latinisé Hyacinthe, était célèbre pour les nombreux miracles qu’il réalisa au cours de son travail missionnaire à Kiev et en Orient.

Issu d’une noble famille silésienne, Hyacinthe reçut une éducation théologique à Paris et à Bologne. Cependant, le moment décisif de sa vie fut sa rencontre avec Saint Dominique à Rome en 1221. Des mains de Domingo de Guzmán, il reçut l’habit dominicain et entreprit immédiatement son retour vers sa patrie. En chemin, à Friesach, il fonda le premier monastère dominicain en terres germanophones avant de s’établir d’abord à Cracovie. Après avoir visité la Moravie et le Poméranie, il arriva finalement à Kiev.

Pendant ce temps, les troupes tatares envahissaient l’Europe de l’Est, et en 1240, l’armée tatare atteignit la Rus' de Kiev. Selon la légende, après une messe, Saint Hyacinthe entendit une voix féminine : « Ô Hyacinthe, mon fils, fuiras-tu les mains des Tatars et laisseras-tu mon fils et moi entre leurs mains pour qu’ils nous brisent et nous piétinent ? » La Vierge Marie s’adressa à lui depuis une statue. Bien qu’il ait initialement protesté, affirmant que la statue était trop lourde pour être transportée, Marie l’assura que son fils allégerait le fardeau. Ainsi, portant la statue dans un bras et l’ostensoir dans l’autre, il réussit à échapper à la chapelle à temps, traversant miraculeusement le Dniepr à pied sec.

Saint Hyacinthe est souvent représenté avec deux attributs : un ostensoir contenant l’Eucharistie et une statue de la Mère de Dieu dans ses mains (Acta Sanctorum, août, vol. 3, p. 317).

La canonisation de Saint Hyacinthe par le pape Clément VIII renforça considérablement sa vénération tant en Pologne qu’en Italie. En tant que l’un des premiers saints polonais et membre éminent de l’Ordre dominicain, son travail missionnaire et ses miracles, tels que le sauvetage d’une statue de la Vierge Marie et de l’Eucharistie lors de l’invasion tatare, firent de lui un symbole d’espoir et de protection. En Pologne, il est célébré pour avoir renforcé la foi catholique et fondé le premier monastère dominicain à Cracovie, tandis qu’en Italie, son héritage inspira l’art et la dévotion durant la Contre-Réforme. Ses attributs — la statue de la Vierge Marie et l’ostensoir — devinrent centraux dans son iconographie, reflétant son rôle de défenseur de la foi et de protecteur en temps de crise.

Cependant, le sujet le plus fréquemment représenté dans l’art est un autre miracle : la Vision de Saint Hyacinthe, survenue à Cracovie à la veille de l’Ascension. La Vierge Marie lui apparut en disant : « Hyacinthe, mon fils, réjouis-toi, car tes prières ont été acceptées et exaucées par mon fils, le Sauveur de toute l’humanité. Tout ce que tu demanderas en mon nom, je l’obtiendrai pour toi » (Acta Sanctorum, août, vol. 3, pp. 315, 340).

L’attribution de cette œuvre à Simone Ferri de Poggibonsi a été suggérée par Roberto Ciabattini en 2019.

Wladyslaw Maximowicz

LITTÉRATURE CONNEXE
K.Prijatei, Prilozi slikarstvu XV_XVII stoljece u Dubrovniku, in «Historijski zbornik», IV, 1951, pp. 186-188;
K.Prijatei, Spomenici otoka Lopuda XVII-XVIII stoljeca, in «Anali Historijskog Instituta o Dubrovniku», III, 1954, pp. 392-394;
K.Prijatei, Una proposta di Bernardo Buontalenti a Ragusa (Dubrovnik), in «Rivista d'arte», XXIII, 1958, pp. 39-44;
K.Prijatei, Za poglavlie o manirizmu u likovnosti u Dubrovniku, XIII_XVI vek, II, Beograd 1952, pp. 209-210, 215-219, 221-222;
L.Biadi, Storia della città di Colle Val d'Elsa, Firenze 1859, p. 353;
S.Francolini, in Mostra di opere d'arte restaurate nelle Province di Siena e Grosseto, II, 1981, Genova 1981, pp. 171-175;
Archivio Salviati. Documenti sui beni immobiliari dei Salviati: palazzi, ville, feudi.Piante del territorio, a cura di E.Karwacka Codini e M.Sbrilli, Firenze 1987, p. 65;
L.Nobili, Il convento di Santa Maria Novella in Firenze, Milano 1994;
P.Assmann, Dominikanerheilige uns der verbotene Savonarola. Die Freskoausstattung des Chiostro Grande in Santa Maria Novella in Florenz, ein kulturelles Phänomen des späten Manierismus, Magonza-Monaco 1997;
A.Batistoni, È Simone Ferri il pittore dell'importante tela della pieve di Stia. La Cena in casa del fariseo, in «Corrispondenza», 35, 1998, p. 13;
A.Nesi, Simone da Poggibonsi nelle collezioni della Misericordia, in «San Sebastiano. Periodico della Misericordia di Firenze», 194, 1998, pp. 9-10;
L.Bencistà, Arte a Stia, in inserto, «Corrispondenza», 40, 2001, p. V;
L.Fornasari, Dipinti e disegni rintracciati. Corollario alla mostra il Seicento in Casentino, in «Bollettino d'informazione della Brigata Aretina Amici dei Monumenti», XXXV, 73, 2001, pp. 9-20;
A.Nesi, Appunti per un profilo di Simone Ferri da Poggibonsi, in «Prospettiva», 101, gennaio 2001, pp. 86-94; C.Cerretelli, Prato e la sua provincia, Prato 2003, p. 242;
Suor E.della Croce Schiavoncini, Il Portico tra poesia, arte e storia, Lucca 2003, pp. 106, 129, 120, fig. 1;
L.Fornasari, "Discorso intorno alle immagini sacre". La pittura controriformata nelle committenze delle compsagnie locali e religiose, in Arte in terra d'Arezzo il Cinquecento, Pisa 2004, p. 207;
D.Tassini, Moggiona, Poppi 2004, pp. 320-321; Badia a Pacchiana.Chiesa di Santa Maria Assunta. Storia e Arte, a cura di O.Melani e R.Ciabattini, Ospedaletto (Pisa), novembre 2005, pp. 57-58
Prix: 3 900 €
Artiste: Simone Ferri Da Poggibonsi, Attrib.
Epoque: 16ème siècle
Style: Haute époque-Renaissance-Louis XIII
Etat: Bon état

Matière: Huile sur toile
Longueur: 93 cm
Hauteur: 113 cm

Référence (ID): 1247572
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"Tableaux Religieux, Haute époque-Renaissance-Louis XIII"

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