A deux patines d’origine rouille et doré.
D’époque 1940 , montage sans soudures.
Electricité d’origine en bon état.
Sept fausses bougies en métal d’origine de 21 cm de hauteur.
Signé en creux sur la base.
Le tout en très bon état.
Dimensions :
Hauteur totale :
1m92 sans ampoules
2 m avec ampoules
Largeur partie haute 60,3 cm par 36,5 cm
Pied carré 48 cm de coté
Né à Odessa en 1903 Michel Zadounaisky est issu d’une grande famille russe. Il n’a que treize ans lorsqu’il s’installe à Lyon avec ses parents. Il rejoint l’École des Beaux-Arts en 1919, qu’il quitte moins d’un an plus tard pour intégrer la manufacture de lustrerie Fournet où il se perfectionne dans l’art du fer forgé et en particulier dans la technique du repoussage. Il est repéré par Raymond Subes, grâce à son savoir-faire et son perfectionnisme, et lui propose des offres que Zadounaisky décline.
En 1924, Zadounaisky installe son atelier au 76 rue Béchevelin. La même année il présente au Salon d’Automne une console d’inspiration 1925 avec des roses stylisées dans un intérieur d’André Sornay. Zadounaisky est extrêmement pointilleux et ne supporte pas le moindre défaut de fabrication. Cette recherche de la perfection lui prend beaucoup de temps (chaque œuvre pouvait lui demander de douze à dix-huit mois de travail). Aussi est-il obligé de vendre cher.
Influencé par l’esthétique de son temps, il expose un radiateur au style Art Déco au Salon de la métallurgie du fer à Lyon en 1926. Il continue d’exposer et de produire des pièces, souvent des animaux, des jeux de courbes, d’entrelacs végétaux sous la forme de meubles comme d’éclairages.
En 1946, il réalise le Rhinocéros qui entre au Musée National d’Art Moderne de la ville de Paris en 1957. L’artiste reçoit de nombreuses récompenses dont la Médaille d’or de la reconnaissance artisanale.
Michel Zadounaisky reste le seul ferronnier à s’être constitué un répertoire entièrement personnel et original et à s'être confronté au fer forgé en tant que sculpteur et non uniquement en tant qu’artisan.