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Cette grande et intrigante sculpture française en bronze signée Pajou représente le buste de Madame du Barry (1743-1793), la dernière maîtresse en titre du roi Louis XV de France. La sculpture originale en marbre est conservée au musée du Louvre à Paris (voir dernière photo). Elle a été commandée au célèbre sculpteur Augustin Pajou (1730-1809) par Madame Du Barry probablement en 1772, alors qu’elle était en voie d’achèvement au printemps 1773. Il est également cité dans le salon du château de Louveciennes dans l’inventaire de juin 1774.
Le dos de la sculpture porte une inscription : “PORTRAIT DE MADAME LA CONTESSE DU BARY – PAJOU SCULPTEUR”.
Impressionnant par sa taille et sa sculpture d’un réalisme et d’une beauté exceptionnels, ce buste en bronze de Madame du Barry attire tous les regards. Cette œuvre est en excellent état de conservation et présente une patine brune vive.
France, vers 1870.
Dimensions : 71 cm de haut, 48 cm de large et 28 cm de profondeur.
Augustin Pajou (1730-1809)
Augustin Pajou, né le 19 septembre 1730 à Paris et mort dans la même ville le 8 mai 1809, est un sculpteur néoclassique français. Fils d’un sculpteur, Pajou a pris ses premières leçons avec son père. Il devient ensuite l’élève de Jean-Baptiste Lemoyne. À l’âge de 18 ans, il remporte le prix de Rome, ce qui lui permet d’étudier à Rome à l’Académie de France. Le roi Louis XV lui offre une aide financière pour ses études. En 1761, il épouse Angélique Roumier, fille du sculpteur Claude Roumier.
Sculpteur néoclassique, Pajou s’est fait connaître par ses portraits de Français célèbres, dont Madame du Barry, Élisabeth Vigée-Le Brun et la reine Marie Leszczyńska. Il est également l’un des principaux artistes dont les œuvres ont été incluses dans la collection de la Comédie-Française à la fin du XVIIIe siècle.
Madame Du Barry (1743-1793)
Comtesse du Barry (19 août 1743 – 8 décembre 1793) est la dernière maîtresse en titre du roi Louis XV de France. Elle est née dans une famille pauvre de la ville française de Vaucouleurs, sous le nom de Marie-Jeanne Bécu, fille naturelle d’Anne Bécu, qui était domestique dans des familles riches et nobles. Elle a reçu une éducation excellente et soignée grâce à l’employeur de sa mère. Très jeune, elle arrive à Paris sous le nom de “Mademoiselle Lange”, où elle est embauchée dans un atelier de mode, mais elle se retrouve rapidement dans l’ambiance des salons grâce à son charme.
Frappé par sa beauté particulière, le chevalier Jean du Barry en fait sa maîtresse et la fait accéder à des sphères supérieures. Elle y est remarquée par le duc de Richelieu. Soutenue par le clan du duc de Richelieu, Jeanne est présentée au roi en 1767. Le roi est alors âgé et a perdu successivement son fils, le dauphin Louis-Ferdinand, son épouse Marie Leszczyńska et sa maîtresse et amie Madame de Pompadour. Il est rapidement séduit par la beauté de la jeune femme et elle s’installe à Versailles la même année.
En 1768, alors que le roi souhaite faire de Jeanne une maîtresse-en-titre, l’étiquette exige qu’elle soit l’épouse d’un grand courtisan. Elle est donc mariée à la hâte le 1er septembre 1768 au comte Guillaume du Barry. La cérémonie de mariage est accompagnée d’un faux acte de naissance, créé par Jean-Baptiste du Barry, le frère aîné du comte. Le certificat fait paraître Jeanne plus jeune de trois ans et masque ses origines modestes.
Son arrivée à la cour royale française en a scandalisé plus d’un, car elle avait été prostituée et n’était pas née. Elle est rejetée par beaucoup, y compris par Marie-Antoinette, dont le mépris pour Jeanne provoque des inquiétudes et des dissensions à la cour. En raison de cette relation, Louis XV s’éloigne de plus en plus de sa famille, en particulier de ses filles, si bien qu’il est contraint de faire construire le luxueux pavillon de Louvecienne pour sa maîtresse. Madame du Barry n’a guère d’ambition politique, mais son influence sur le roi n’est pas mince. Elle est autorisée à s’adresser à lui familièrement et l’appelle “la France”.
Grande amoureuse des arts, elle a été le mécène de divers peintres et artisans et a contribué à l’épanouissement du style néoclassique à Versailles. Elle commande de nombreuses œuvres à l’ébéniste Delanois, au menuisier Leleu et aux peintres Fragonard et Vien. Amie de Voltaire, elle lui rend visite jusqu’à sa mort en 1778.
À la mort de Louis XV en mai 1774, elle est bannie de Versailles sur ordre de son successeur, Louis XVI, et envoyée au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux. En 1776, elle se retire à Louveciennes. Dénoncée pendant la Terreur, elle est guillotinée le 8 décembre 1793.
Littérature
- La sculpture originale en marbre se trouve dans la collection du Musée du Louvre à Paris (inv.nr. MR 2651).
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