Sanguine , fusaien et craie blanche représentant une jeune femme portant son enfant dans son dos.
Œuvre orientaliste de la première partie du vingtième siècle.
Henri (ou Henry dit aussi Henri Jean) Pontoy est un peintre français né à Reims le 5 février 1888 et décédé en 1968.
Il entre à l’École des beaux-arts de Paris, dans l’atelier de Luc-Olivier Merson, et expose ses gravures au Salon des artistes français, et ses peintures au Salon de la Société nationale des beaux-arts, au Salon d’Automne, ainsi qu’au Salon des artistes orientalistes algériens.
En 1926, il est titulaire d’une bourse de voyage de la société coloniale des artistes français qui lui permet de voyager en Afrique du Nord, notamment en Tunisie où il devient sociétaire du Salon Tunisien la même année, pour se rendre ensuite au Maroc et en Afrique occidentale française. Il réside plusieurs années vers 1930 à Ouarzazate où il fait la connaissance de Jacques Majorelle.
Il devient professeur des arts et lettres au lycée Moulay Idriss à Fès. Il est lauréat 1933 du Grand Prix de la ville d’Alger. Il repart après la guerre en 1947, avec Majorelle, en Guinée, Côte d’Ivoire et Cameroun (il obtient le prix du Cameroun en 1951). Sa palette fraîche et aérée et de couleurs chaudes, tant en huiles qu’en aquarelles, a toujours rencontré un vif succès. Il est l’un des derniers représentants français de l’orientalisme néo-classique trouvant son apogée dans l’entre-deux-guerres.
Principales expositions :
Oran : janvier 1925
Alger et Tunis : 1926
Salon d’automne à Alger 1926
Alger 1933, salon des artistes orientalistes algériens
Alger décembre 1938, Salon de l’Union artistique de l’Afrique du Nord
Alger janvier 1947, exposition miroiterie d’art