Dimensions avec cadre 42cm sur 33cm et 20cm sur 13cm sans le cadre
Gabriel Girardi, fils de Nardo Girardi, peintre bien connu du groupe « Décalage », est né à Almese (Turin) en 1938. Il étudie à l'École des Beaux-Arts puis à l'Académie des Beaux-Arts Albertina de Turin. À seize ans, Gabriel Girardi travaillait déjà dans son propre atelier, et dans les étapes suivantes, il connut le succès l'évolution de son esprit, découvrant peu à peu et avec souffrance les lois qui régissent le nature, ajoutant une expérience à d'autres expériences, refusant de donner quoi que ce soit à son œuvre que ce n'était pas le sien, après qu'il ait été examiné d'un œil critique dans l'esprit des maîtres anciens. Il est soutenu dans ces expériences douloureuses par la direction éclairée de Gregorio Calvi di Bergolo, son maître d'adoption, peintre timide et sincère qui l'accompagnera idéalement et matériellement tout au long de ses recherches. C'est une relation fondatrice et une amitié qui dure à tous les niveaux et qui lui indiquait, sans toutefois l'influencer, les aspirations vers la beauté universelle des Dieux maîtres du passé. Des séjours ultérieurs dans diverses villes européennes lui permettent de découvrir de manière critique Velasquez, El Greco et Goya et les Français Eugène Delacroix et Théodore Géricault, tous deux soutenus par un notion fondamentale du dessin et de l'élan expressif de la couleur, et encore Gustave Courbet avec sa manière réaliste de peindre. Il analyse également Franz Hals, Rembrandt et Vermeer, cette dernière est importante dans la forme de la structure et la recherche matérielle de la couleur. C'est à cette époque qu'il peint le portrait de la reine Elizabeth II d'Angleterre. De 1959 à 1961, il se consacre avant tout à l'étude de la composition sur des sujets sacrés, sans cependant, l'abandon des thèmes profanes est attesté par les nombreuses peintures consacrées à la récupération esthétique et culturelle des anciennes coutumes du haut Canavese. En Italie, Girardi étudie le XVe siècle de Léonard à Pier della Francesca pour arriver ensuite, avec une affinité élective et émotionnelle, avec Pontorno et Rosso Fiorentino. Le lien avec Boccioni et ce mouvement artistique, développe ses propres recherches sur l'interpénétration matérielle des plans spatiaux, vibrants et dynamiques, et que l'on retrouvera, avec. surprise, dans ses peintures récentes. Il s'ouvrira à la connaissance de l'art moderne et en particulier au « futurisme »..