"Elisée Maclet Aquarelle et gouache Bateaux au port"
Aquarelle et gouache sur carton par Elisée Maclet, signée en bas à droite, figurant des bateaux au port, sous passe-partout, sous verre, rehaussé d'une marie-louise toilée, dans un cadre Montparnasse en bois sculpté.Dimensions de l’œuvre, 35x49,5 cm
Dimensions totales, avec cadre, 61,5x76 cm
Elisée Maclet, né le 12 avril 1881 à Lihons (Somme) et mort à Paris le 23 août 1962.
Ce fût un abbé, peintre du dimanche, qui lui apprit quelques rudiments de la peinture. En 1906, il quitte pour la première fois sa Picardie natale pour rejoindre Paris et surtout Montmartre. Maclet exercera bon nombre de petits métiers et travaillera comme décorateur au Moulin Rouge. Il sera le premier à peindre Montmartre avec d'autres techniques que l'impressionnisme, inventant un style qui inspirera d'autres peintres, marqué par la simplicité, et l’apparition de couleurs de façon expressionniste. A ses débuts, il peint des aquarelles. Puis, il passe à la brosse avant de prendre le couteau vers 1909. Au cours de cette période, il reste dans une gamme de couleur limitée, un bleu-gris, du vert et du rose. Après 1916, Il développe la couleur et la finesse des formes. Cette période est considérée comme celle où Maclet est au sommet de son art. Il a alors de nombreux clients et exposent dans plusieurs galeries parisiennes. Parmi ses amis, on compte Utrillo, Max Jacob, Pablo Picasso, Guillaume Apollinaire... En 1918, il découvre la mer et va peindre en Normandie, puis dans le Midi. Les tableaux de Maclet se parent alors de la densité et de l’éclat de l’émail. Ses œuvres expriment la joie et il restera dans le sud de la France de1924 à 1928. Fin 1928, il est en Corse. Puis en 1929-1930, il est en Bretagne où sa peinture perd l'expression colorée que lui inspirait le Sud. Après 1935, il peint à nouveau Paris. Les toiles de cette époque sont plaisantes, avec des couleurs fraîches et poétiques. Au cours de la seconde guerre mondiale, dans Paris occupé, Maclet peint symboliquement la capitale sous la neige. Puis il fera l’objet d’expositions dans différentes galeries parisiennes. Sa cote ne cesse de monter. Il meurt à Paris le 23 août 1962. Sa reconnaissance posthume est à la hauteur de son talent.
Musées :
États-Unis
- Detroit, Detroit Institute of Arts
- Princeton, musée d'Art de l'université de PrincetonFrance
- Granville, musée d'Art moderne Richard-Anacréon
Paris :
- musée national d'Art moderne
- Saint-Pierre-Port, Musée Victor Hugo, Hauteville House
Suisse
- Genève, Petit Palais
Le Magazine
Rivista Artiquariato
TRÉSORS magazine