Masque Senufo Kpelie ,côte D Ivoire

masque Senufo Kpelie surmonté du fruit du kapokier .ces masques etaient portés par les membres de la société du Poro
masque élégant qui date des annéees 40/50
jolie patine
le coté droit a une fente qui a peut etre été recollée vu de l intérieur je ne sais pas
provenance
collection privée France
Le masque kpelie  est le masque le plus connu et le plus célèbre de la culture Sénoufo. Le mot original est « kpeli yehe ». La traduction de ces mots n'est pas clarifiée. Dans certains livres on peut lire « visage d'acrobate, de danseur ou de comédien », en parlant avec les sculpteurs, leur traduction est « visage de bois ». Le Kpelié représente toujours un esprit masculin, il n'existe pas de masques féminins Kpelié.
esthetique des kpelie :Le plus remarquable est le visage allongé avec les yeux mi-clos, les sourcils demi-cercle et un long nez en forme de T. Dans la région à l’ouest de Korhogo, la bouche est de forme rectangulaire, remplie d’une hachure angulaire droite. Les Sénoufo ne portent pas de chevilles à lèvres aujourd’hui, dit-on, que leurs ancêtres portaient des chevilles à lèvres. Ainsi, la bouche d’un Kpelié a toujours une cheville sous la lèvre. À côté du nez, il peut y avoir trois ou cinq sillons qui représentent des cicatrices faciales.  . Chaque Kpelié a un stigmate de forme ovale sur le devant. Cette marque a été causée par l’oiseau Calao, lorsqu’il a donné le pouvoir et la connaissance à l’esprit en cueillant avec son bec sur le front. Sur certains masques, ce paysage est illustré au centre en haut, avec un oiseau abstrait ou une tête avec un très long calao. En parlant de sommet central, il existe une grande variété de symboles, qui représentent certains attributs des Sénoufo : Le fruit Capok, qui n’est utilisé que par les Koulé, car c’est un symbole de leur groupe professionnel. Le fruit de l’arbre Kapok (lat. Ceiba pentandra) est le symbole des Koulés (sculpteurs). Après avoir enlevé son enveloppe longiligne, on aperçoit une structure géométrique de fibres blanches. Les Koulés l’utilisent afin de sculpter l’embout central des masques Kpélié. Les noyaux se trouvent enveloppés dans cette cellulose qui ressemble au coton. Au contraire du coton, il est très difficile de filer les fibres kapok à cause de leur couverture résineuse. Les fibres agissent comme barrière antibactérielle et sont utilisées comme pansement en cas de blessure. Les grands arbres Kapok avec leurs racines en forme de planche ne sont pas cultivés de manière agricole, mais telle que la nature les fait pousser. Ensuite, il y a les couples Tugubele (principalement sur le Kpelié à double face, le Yêchikpleyégué), une seule femelle Tugubele ou simplement une tête d’esprit Tugubele. Des masques récents, fabriqués après 1950, permettent d’afficher le caméléon. Les masques plus anciens peuvent avoir un symbole géométrique ou, dans la région de Bolopé, un objet en forme d’aile au centre.

 Les décorations latérales peuvent varier dans des formes géométriques de forme circulaire, rectangulaire, triangulaire ou fantaisie. Parfois, ils sont unis sans aucun motif. Mais il peut y avoir des masques surchargés de toutes sortes de motifs qu’il est possible de sculpter. À côté des attributs centraux supérieurs, il peut y avoir des cornes d’un bovin ou d’un buffle sculptées vers le haut ou pointant vers le bas. Il est rare qu’il y ait des oreilles d’un animal, probablement d’une antilope.. Sous la bouche, il y a ce que l’on appelle des « paires de jambes » de différentes formes sculptées sur chaque masque Kpelié. Ces paires, , sont élaborées à partir de certaines coiffures, des grappes sur le côté de la tête, des femmes Sénoufo.
le poro
Association secrète des hommes Sénoufo, on le retrouve comme association do auprès des Dioula Également Dyula ou Wangara. Sous-groupe Sénoufo d’inspiration islamique.. Tous les sept ans, les jeunes hommes grimpent un échelon. Il existe sept phases, parfois moins selon les régions. L’association sert à sauvegarder l’histoire et la tradition, les hommes sont initiés au savoir traditionnel de la tribu et reçoivent leur identité culturelle. La traduction de Poro signifie « souffrance » et décrit le long chemin de l’initiation. Les membres sont tenus au secret absolu.
cf "marcus ehrard the art of the senufo culture 2017"About us - Welcome to the art of Senufo culture (senufo-art.com)