La jolie jeune femme se tient de tout son long dans une clairière, sous un arbre. Au loin, on aperçoit une tour et un clocher d'église. La tête légèrement inclinée, elle regarde directement le spectateur et nous engage avec son regard sympathique.
Assise à côté d'elle sur un affleurement herbeux se trouve son épagneul de compagnie, elle pose un bras dessus et de l'autre elle caresse affectueusement le chiot sous son menton.
Son costume composé d'une longue robe en soie bleue scintillante et d'une écharpe ont tous deux des drapés finement exécutés, cette dernière introduit un élément bienvenu de mouvement dynamique dans cette œuvre. Le visage confiant du modèle et les cheveux tressés sont également remarquables.
Ce portrait offre un aperçu captivant des premières idées géorgiennes sur l’innocence de l’enfance. Plus tard au cours du siècle, l’art enfantin a commencé à mettre l’accent sur l’innocence et la pureté de l’enfance en montrant des enfants en train de jouer ou dans des moments de contemplation inconsciente. Ici, cependant, le modèle est représenté habillé comme une dame adulte aurait pu l'être dans son portrait, et dans cet état, il est autant une femme miniature qu'un enfant.
Les portraits d'enfants, en particulier ceux de cette envergure, étaient un grand luxe à cette époque et, même si le modèle reste terriblement inconnu, on peut supposer qu'elle appartenait à une famille aristocratique ou de haut rang.
Robert Byng (1666-1720)
Bing est né dans le Wiltshire, mais est enterré à Oxford où il mourut en 1720, après y avoir vécu avant 1714.
Il fut l'élève et très fortement influencé par Sir Godfrey Kneller (peintre principal du roi et portraitiste baroque le plus distingué d'Angleterre). Les premiers portraits datés de Byng datent d'environ 1697 ; l'un de ses jeunes frères, Edward, était le peintre drapier de Kneller et de son principal assistant.
Images en plus haute résolution sur demande.
Expédition mondiale disponible.
Toile : 57" x 49,5" / 145 cm x 1255 cm.
Cadre : 64" x 55,5" / 162 cm x 141 cm.