L'esprit néo gothique de la deuxième moitié du XIXe siècle est traduit à merveille.
De haut en bas, mon petit fils décrit l'objet comme suit : " waow, papy trop grave le dragon, on dirait qu'il est assis pour faire son caca sur une fontaine qui coule de la gueule d'un diable et qui arrose la tête d'un autre" .
Bonne analyse du haut de ses 9 ans... On dirait cependant que ce diable ailé, avait un pendentif ou un ornement sur son sternum dans une vie antérieure.
Remarquable sculpture avec plein de motifs qui me sont inconnus comme la raison des poils sur les genoux de ce bouc ailé, pourquoi sont trône est il une créature qui tire la langue, que signifie les entrelacs sur ce qui devient la coiffure du chien ?
Vu son âge, ( à mon petit fils), je ne lui ai pas parlé de sphinx, de chien cerbère, ni de Baphomet ( le bouc de Mendes, vénéré par les mendésiens lors de cultes sataniques). Encore moins d'Azazel qui viendrait mettre aussi son grain de sel.
Cette sculpture aurait aussi pu trôner parmi les stalles de la cathédrale de Tréguier.
Exceptionnel hybride digne de tous les mythes et légendes.