Signé.
Dimensions de l'oeuvre : 29,5 cm x 43,5 cm
Dimensions avec cadre : 39,5 cm x 53 cm
Saraphanoff Nikolaï fut membre du groupe 'Union des artistes russes à Consantinople" (1921-1923) et président de la société des artises russes à Istamboul entre les deux guerres.
Tout ce que l'on sait du passé russe de Nikolaï Saraphanoff, c'est qu'il est né à Saint-Pétersbourg en 1855. Au début des années 1920, il s'enfuit à Istanbul, où, ne serait-ce que pour une courte période, il devient membre de l' Union des Peintres russes à Constantinople et a participé à ses expositions. On sait qu'il fut admis comme membre lors du scrutin du 21 décembre 1922. Après l'effondrement de l'Union en 1923, Saraphanoff continua à communiquer étroitement avec les émigrés russophones locaux ; peut-être parce que son turc était loin d'être parfait et qu'il se débattait avec la barrière de la langue. A titre d'exemple, on peut citer sa participation active à un grand événement consacré à la culture russe en 1926 dans l'un des clubs russes de la ville, qui s'est traduite par la création de décorations. De plus, en 1927, avec d'autres artistes et journalistes émigrés, il travaille non seulement à l'almanach Les Russes sur le Bosphore mais en crée également la couverture. On peut dire sans se tromper qu’il connaissait bien Nikolai Kalmykoff et Dimitri Ismailovitch puisqu’ils ont participé ensemble à presque toutes les activités ci-dessus. Nikolai Saraphanoff a peint de nombreuses vues différentes de la ville, en se concentrant principalement sur les différentes mosquées et rues de la vieille ville. La raison de ce choix pourrait être sa volonté de les vendre le plus rapidement possible car ces œuvres étaient alors très demandées. L'artiste lui-même a connu un destin plutôt tragique ; un tribunal militaire l'a condamné à 25 ans de prison pour « culpabilité politique » (Anonyme, "Ankara cinayeti etrafında dünkü yeni ifşaat", 1946). Selon l’émigrée Roxana Umarova (avec qui la chercheuse Marina Sığırcı a eu l’occasion de s’entretenir), peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, l’artiste aurait été « faussement accusée par les autorités turques d’espionnage pour le compte de la Russie soviétique » (Sığırcı 2018, 79). ). (Archive.metromod.net)