Ce maître-céramiste oriente ses élèves vers la recherche de matières nouvelles; par exemple les grès, la faïence et la porcelaine, et vers les émaux, tels les flammés. Pour sa part, MARIUS RENARD, qui dirigera d'ailleurs l'école, s'inté- resse au décor. Mais une importante carrière politique l'absorbera bientôt tout entier. La collaboration d'E. Lombart et de M. Renard donnera de beaux résultats dont certains se sont imposés avec honneur, à l'exposition de Paris en 1925.Le rôle bénéfique de l'école de Saint-Ghislain ne dissimule malheureusement pas ses la- cunes. Il n'y a pas, en effet, de recherches de formes nouvelles adaptées au décor. Celui-ci, parfois très beau, est influencé par les courants contemporains du cubisme ou du constructi- visme. Mais les élèves n'en comprennent pas la nécessité et n'y voient qu'une mode adaptable à n'importe quelle pièce. Tendance qui se trouve renforcée par les demandes de l'indus- trie; celle-ci recherche des décorateurs habiles, des exécutants parfaits,