Pas de grands effets, mais une touche élégante, et sobre, pleine de sensibilité et de vie ,digne des peintres de la bonne société parisienne.
Le marchand de toile est dans le Xe arrondissement.
Nous sommes dans l'esprit des freres Flandrins.
Ce portrait véhicule avec lui une part de mystère : en effet dans son châssis était caché une lettre de Maurice Sand ,fils bien connu de Georges Sand, envoyée de Nohant ,leur demeure familiale ou résida Chopin, adressée à Duplan, ,identifié comme Paul Duplan avocat et journaliste, par un passionné de Georges Sand que je remercie, au sujet de la réédition de son roman Callirhoe, et de la naissance de son premier enfant ( mort en bas age un peu plus tard).
Effectivement Georges Sand à entretenu des liens avec le monde politique au cours de la révolution de 1848, prenant part activement à celle-ci.
Que fait la cette lettre, c'est une question bien difficile, mais elle nous indique que nous sommes dans l'entourage proche des Sand, qui recevaient en permanence une colonie d'artistes et de d'hommes politiques progressistes à Nohant.
Je joins la lettre au tableau pour conserver cette trace du passé si fragile.
Le tableau non restauré est dans son cadre d'origine. En l'état.
Un nettoyage rendrait à cet œuvre tout son eclat,même si celui-ci est encore bien présent.
Il y a dans cette peinture une présence qui nous ouvre la porte sur monde des lettres du XIXe siècle.