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Bureau de pente d’époque début Louis XV attribué à Pierre Migeon II.

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Bureau de pente d’époque début Louis XV attribué à Pierre Migeon II.-photo-8
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Description de l’antiquite :

"Bureau de pente d’époque début Louis XV attribué à Pierre Migeon II."
Secrétaire de dame à dessus brisé, de milieu, marqueté en bois de violette déployé en mosaïque et ailes de papillons sur toute la surface du meuble. En mosaïque, dont les cases inscrivent respectivement une pointe de diamant pour l’abattant et le dessus ; en ailes de papillons, pour les tiroirs, la face, le dos et les côtés. Cette technique basée sur le jeu varié des veinures du bois et leur agencement à fil contrarié obtenu par le débitage oblique du bois de violette, équivaut pratiquement à une marque de fabrique de Pierre Migeon II. De forme quadrilatère trapézoïdal, il ouvre en sa face déclive par un volet polylobé formant abattant. Celui-ci s’abaisse d’arrière en avant horizontalement reposants sur deux baguettes mobiles de fer battu, insérées dans la ceinture concave, afin de former une surface plane à vocation d’écritoire. L’abattant sinueux suit, le mouvement du bâtis ; intérieurement il est doublé d’un encadrement gainé d’un maroquin doré aux petits fers. Une fois celui-ci en position horizontale, on découvre un intérieur compartimenté de castins (cabinet) à gradins progressifs polylobés toujours en bois de violette mais massif, formés de deux caissons et d’une niche serre-papier. Deux caissons latéraux où glissent quatre layettes (petits tiroirs) galbées à fonçures minces en cœur de noyer ; chacun dispose d’une lentille de tirage en bronze ciselé doré.  En partie axiale, une niche serre-papiers également pourvue d’un tiroir est positionné en retrait d’une dalle ; celle-ci dissimule l’ouverture d’un compartiment secret à billets doux dissimulé sous le castin. Un verrou caché sous le tiroir inférieur droit en condamne l’ouverture. Celui-ci est compartimenté de trois petites cases destinées à l’encrier, au poudrier, à la boite à éponge et aux plumes ainsi qu'une grande destinée aux billets. Cette cache discrète dissimule deux verrous sécurisants chacun l’ouverture de l’un ou l’autre des deux tiroirs de ceinture. L’ensemble repose sur quatre pieds fins cambrés à quatre pans dégressifs.  Ce ravissant secrétaire est typique de la production de Pierre II Migeon des années 1740, donc avant l’obligation d’estampiller datant d’ août 1751.
Jusqu'en 1743, la corporation des menuisiers-ébénistes était régie par des édits datant de 1645. En décembre 1743, la communauté s'arrêta de nouveaux statuts auxquels le Roi délivre des lettres patentes en mars 1744. Mais cette «charte» soulève l'opposition des autres corporations qui voyaient dans I' application de ces 106 articles une menace pour leurs privilèges. Ces protestations furent apaisées par les arrêts que rendit le Parlement de Paris entre 1745 et 1751 réglant, point par point, les articles contestés. L'ensemble des statuts fut enregistré en aout 1751.
 Belle ornementation de bronzes finement ciselé encore dans le goût de la Régence tels que chutes, sabots englobant, entrée de serrure, pognés de tirage et autres lentilles et tête de clef.
Meuble emblématique du début du règne de Louis XV, sa silhouette lui fit donner le nom de secrétaire à dessus brisé, remplacé au fil du temps par des épithètes moins sévères comme secrétaire, ou bureau dos d’âne ou encore de pente.
Il est à noter que les tiroirs de ceinture étaient dépourvus à l’origine de serrures car verrouillés par les loquets dissimulés dans la cuve, celles-ci donc postérieurs ont été retirés et leurs cavités comblées.
Dimensions : Hauteur.: 87cm, hauteur une fois l’abatant ouvert 69.6cm - Largeur.: 81.8cm - Profondeur.: 45.3cm et 76.8cm abattant ouvert.

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Bureau de pente d’époque début Louis XV attribué à Pierre Migeon II.
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