Paire de peintures à l'huile sur toile avec beau cadre doré d'époque
"Lo sgelo all'albinia" signé et daté en bas à gauche G.Mascarini 1920
"Il lago dell'Albinia" signé en bas à gauche G.Mascarini
Dimensions de la toile : largeur 78 cm, hauteur 57 cm.
Dimensions du cadre : largeur 100 cm, hauteur 80 cm.
Publié dans "Giuseppe Mascarini 1887-1954. Une palette entre deux siècles" Skira édition 2016 - page 201,202 tables.341-342
Informations sur l'auteur :
Il a toujours vécu et travaillé à Milan. Il a étudié à l'Académie de Brera. Doué pour le dessin et la peinture, il remporte des prix en 1896 et 1897 lorsqu'il participe pour la première fois aux expositions de Brera.
En 1900, l'Académie le nomme "membre honoraire" et, plus tard, il est appelé à faire partie de la commission permanente de peinture. Il passe les premières années du siècle à Paris où il étudie la peinture des grands maîtres du passé et suit les nouvelles tendances picturales qui s'affirment dans le climat de renouveau général. Des influences de thèmes tels que le symbolisme, le divisionnisme, peuvent être trouvées dans ses peintures des premières décennies de 1900. Les grandes toiles "Il sogno" (Le rêve) 1909, "La visitaatrice" (La visiteuse) 1909, "Ballata antica" (Ballade ancienne) 1916 et les grands paysages alpins appartiennent à cette période, où la tripartition des horizons, le divisionnisme, les ciels qui mènent à l'infini, la perception visuelle rappellent des réminiscences de Puvis Chevannes, Hodler et Segantini.
Mascarini aime la montagne et, pendant ses vacances d'été, le magnifique Val Bregaglia est le cadre de nombreux paysages qu'il dépeint. Mais Mascarini ne peint pas seulement des paysages, mais aussi des personnages, car la nature et l'humanité sont deux termes également vivants chez lui, qui génèrent tous deux de l'inspiration.
Dans ses peintures de figures, il préfère observer plutôt qu'interpréter arbitrairement, rester aussi proche que possible du sujet plutôt que de le charger de significations extrêmes. Ses coups de pinceau, la force du dessin et la chaleur suggèrent toujours une vision de calme serein et familier, une chaude unité de ton, une mesure, un élan contenu et spontané.