L'aréomètre, en laiton doré, est accompagné de neuf surcharges marquées de 10 en 10, de 10 à 90. Ce sont des disques échancrés qui peuvent être placés au-dessus du bulbe inférieur de l'instrument modifiant ainsi son poids donc sa position d'équilibre à l'immersion. L'écart entre deux disques consécutifs équivaut aux 10 grandes divisions de la tige supérieure de l'aréomètre. Ainsi, tout revient à considérer que l'appareil offre une graduation dix fois plus importante que celle qu'il porte en réalité.
Cela permet ainsi de couvrir la totalité de l'échelle des concentrations alcooliques. Ces surcharges portent, au dos, un numéro identique à celui qui figure sur les différentes parties de l'aréomètre.
Une dixième surcharge en forme de petit cylindre creux et appelée chapeau peut s'enficher à l'extrémité de la tige supérieure, graduée. Cette surcharge supplémentaire est utilisée pour la vérification de l'aéromètre.
La vérification consiste à plonger l'instrument, muni de son chapeau et du disque marqué 60, dans de l'eau distillée dont la température est de 51° Fahrenheit. Le niveau d'affleurement doit être le repère P gravé sur le chant de la tige graduée au voisinage de la division 1 de l'échelle de lecture.
Si on retire la surcharge cylindrique pour ne laisser que le disque marqué 60, l'aréomètre plongé dans une solution alcoolique à 57% , toujours à la même température de 51°F, doit conduire au même affleurement. Cette solution à 57% d'alcool dans l'eau est appelée "proof spirit" : c'est la base à partir de laquelle sont exprimées les concentrations à venir.
Toutes ces précisions proviennent du site Compendium, où des photos vous attendent.
Objet magnifique dans sa boite d'origine.