Marius Barthalot (1861-1955) Portrait De Chanoine à La Chape Prélatice

L’art du portrait. Cet art qui demande la plus grande dextérité, cet art parmi les plus difficiles qui fait de l’artiste un vrai peintre capable de saisir et immortaliser sur la toile, la personnalité et l’expression de son  modèle, de le rendre immortel.
Le peintre marseillais Marius Barthalot excelle dans cet art et le prouve avec ce chanoine à la chape prélatice qui semble sortir du tableau et attendre tranquillement que le  spectateur s’adresse à lui ou que l’artiste termine son œuvre. Véracité, couleurs, expression, tout y est.
Un décor suggéré de taches ocres et marrons met en évidence le rouge de l’habit et le blanc de la fourrure d’hermine.
L’œuvre est proposée dans un cadre simple brun et noir qui mesure 68 cm par 58,5 cm et 55 cm par 45,5 cm pour la toile seule ;
En très bon état, elle est signée en bas droite.

Elève de Magaud à Marseille, puis de Cabanel, Bonnat et Saintpierre à Paris, il expose très assidument au Salon des Artistes Français de 1885 à 1934: "Dans un cellier et heureuse mère(1903)", "Chant pour les prix (1905)", "Petit problème (1909", "La Petite lectrice (1910)", "Mgr Gibier (1928)", Mgr Gosselin (1933)", "Port de plaisance", "Provence à l'ombre (1934 pastel"...
Il y obtient une mention honorable et le Prix Bashkirtseff en 1896 (une veille de fête et portrait de M.G.D.), des Médailles de 3ème classe en 1899 (M. Maurice Robin et Celui qui croit en moi aura la vie éternelle) et de 2ème classe en 1907 (la Petite Dodonne et ses soeurs et Les Petites ménagères) et le Prix Maignan en 1913 (M Eugène Durand, Président de la Cour de Cassation, Musée des Beaux Arts de Rennes, et Madame B.B.).
Il fréquente également les expositions de l'Association des Artistes Marseillais, le musée des Beaux Arts de Marseille conserve de lui " la Mort de Mireille" (1885)"'.