Légion étrangère . Menu 1943. Régiment R.M.L.E. Régiment de Marche de la Légion Etrangère

Rare.
Menu original manuscrit de la Légion Etrangère. 2 Septembre 1943. Régiment R.M.L.E (Régiment de Marche de la Légion Etrangère) de la CHR (compagnie hors rangs) datant de la 2ème guerre mondiale, pour la prise de commandement du Capitaine Liorzou. Mort pour la France à Tubingen, des suites de blessures. Il était alors au 2^ème R.M.L.E.

Le dessin est à la plume, aquarellée.
L'inscription sur le pare choc "Remets le me " n'est pas le nom de la jeep mais un jeu de mots sur les initiales du Régiment de Marche de la légion Etrangère communément appelé par les anciens "Reumeuleu"...( Nous sommes en tempt de guerre, le menu est frugale et se termine par un demi litre de vin)

La signature du dessin est à identifier.

Dimensions :
Fermé : 24 x 24 cm.
Ouvert : 48 x 24 cm.

R.L.M.E. ou R.M.L.E (régiment de marche de la Légion étrangère)  redevient 3°R.E.I. 3^e régiment étranger d’infanterie
 le R.M.L.E. comprend un état-major et trois bataillons composés chacun d’une compagnie hors rangs (C.H.R.), d’une compagnie d’accompagnement (C.A.B.) et trois compagnie de fusiliers-voltigeurs.
 Il s’agit de Martial Louis Sébastien LIORZOU : né dans le Finistère, à Relecq-Kerhouon le 21 mai 1911. Fils de François Liorzou, ouvrier armurier au port, et de Anna Marie Calvez sans profession.
Admis à l'ESM en 1931, classé 280ème sur 439 et trousseaux accordés. Affecté au 4ème RTT à sa sortie de l'ESM, pour prendre rang du 1er octobre 1933. Lieutenant au régiment par décret du 22 septembre 1935. Passé au 1er Régiment étranger par décision du 20 août 1937. Au tour de départ pour les TOE en 1938.
Se marie à Saïda en Algérie le 23 décembre 1940 avec Gisèle Françoise Rondeau.

Mort pour la France en Allemagne, à Tubingen, le 23 avril 1945 des suites de blessures. Il était alors au 2ème RMLE.

Archives départementales du Finistère, Le Relecq-Kerhuon »

Son décé pendant les combats
Extrait :  les combats à Weil im Schönbuch, du 20 avril au 22 avril
Le renfort de la légion se compose du CABII / RMLE qui est actuellement à Leinfelden et du micro Porschmann de la 7 ^e Cie stationné à Waldenbuch .
L'ordre des renforts est donné au capitaine Liorzou, adjudant-major du commandant de Chambost.
Les véhicules du CAB II traversent le village et traversent le tronçon de la 7 ^e Cie, qui arrivent à pied. Micro Porschman vient de l'est et atteint la gare sans trop de problèmes où la plupart des 3 ^e Escadron sont encerclés. [3].
Le CABII / RMLE venant probablement de l'ouest a plus de problèmes. Après le journal de guerre du 2 ^e bataillon, auquel appartient l'unité, l'unité militaire se trouve directement à l'entrée du village dans de violents combats.
Il faut faire l'expérience de tirs violents de mitrailleuses et de grenades pour y arriver. Les derniers éléments d'un bataillon SS émergent de la bataille, et ils envoient quelques rafales de feu, les chars et les véhicules blindés leur répondent [7].
Cependant , peu de temps après, grâce à une action comme celle de la section de 75 mm , le contact peut être établi avec le 3/1 REC et aussi avec le mirco Porschman.
Le 3/1 REC et Mirco Porschman prennent position à l'ouest et au nord-ouest du village.
 
Le combat sur la place du marché.
Le CAB II / RMLE a reçu l'ordre de prendre une position plus avancée au centre du village.
[Un CAB a normalement un total de 14 véhicules blindés, les soi-disant half-tracks]
Dans le Livre d'Or, cela est décrit comme suit:
Lorsque l'unité entre dans le village, elle semble déserte, c'est calme et toutes les écoutilles sont fermés, le village brille comme éteint.

Quelques obus de 88 mm arrivent, cinq ou six maisons en feu, alors que la tête de la longue colonne arrive à la pointe.
C'était la nuit quand tout d'un coup l'enfer s'est détaché des fenêtres et des écoutilles de la cave.
Lorsque le CAB a tenté de prendre position sur la place du village, il a été attaqué très violemment. Une grande détonation de bazooka frappe le véhicule de commandement de la section de mitrailleuses.
Capitaine Liorzou est directement mortellement blessé.
Le sous-lieutenant de Richemont, qui prend le commandement, est atteint d'une balle dans la main.
[Un bandage rapide et il reprend sa position.
Les légionnaires tirent sur les maisons à proximité immédiate. Les tirs de mitrailleuses leur répondent. Des grenades incendiaires ont mis le feu à deux maisons d'où provenaient les tirs. Les victimes tombent.
L'entreprise s'est mise dans une situation agaçante car l'ennemi a réussi à couper le convoi: le service de dépannage et le véhicule de ravitaillement sont encerclés. L'ambulance prend les blessés. Selon les informations reçues du 3e Escadron d'un Allemand capturé, il y a un bataillon SS entier dans le village. Le véhicule de dépannage envoie un message: "Les munitions sont épuisées, l'ennemi nous entoure, nous en avons deux grièvement blessés."
Extrait
Le renfort de la légion se compose du CABII / RMLE qui est actuellement à Leinfelden et du micro Porschmann de la 7 ^e Cie stationné à Waldenbuch .
L'ordre des renforts est donné au capitaine Liorzou, adjudant-major du commandant de Chambost.
Les véhicules du CAB II traversent le village et traversent le tronçon de la 7 ^e Cie, qui arrivent à pied. Micro Porschman vient de l'est et atteint la gare sans trop de problèmes où la plupart des 3 ^e Escadron sont encerclés. [3].
Le CABII / RMLE venant probablement de l'ouest a plus de problèmes. Après le journal de guerre du 2 ^e bataillon, auquel appartient l'unité, l'unité militaire se trouve directement à l'entrée du village dans de violents combats.
Il faut faire l'expérience de tirs violents de mitrailleuses et de grenades pour y arriver. Les derniers éléments d'un bataillon SS émergent de la bataille, et ils envoient quelques rafales de feu, les chars et les véhicules blindés leur répondent [7].
Cependant , peu de temps après, grâce à une action comme celle de la section de 75 mm , le contact peut être établi avec le 3/1 REC et aussi avec le mirco Porschman.
Le 3/1 REC et Mirco Porschman prennent position à l'ouest et au nord-ouest du village.
 
Le combat sur la place du marché.
Le CAB II / RMLE a reçu l'ordre de prendre une position plus avancée au centre du village.
[Un CAB a normalement un total de 14 véhicules blindés, les soi-disant half-tracks]
Dans le Livre d'Or, cela est décrit comme suit:
Lorsque l'unité entre dans le village, elle semble déserte, c'est calme et toutes les écoutilles sont fermés, le village brille comme éteint.

Quelques obus de 88 mm arrivent, cinq ou six maisons en feu, alors que la tête de la longue colonne arrive à la pointe.
C'était la nuit quand tout d'un coup l'enfer s'est détaché des fenêtres et des écoutilles de la cave.
Lorsque le CAB a tenté de prendre position sur la place du village, il a été attaqué très violemment. Une grande détonation de bazooka frappe le véhicule de commandement de la section de mitrailleuses.
Capitaine Liorzou est directement mortellement blessé.
Le sous-lieutenant de Richemont, qui prend le commandement, est atteint d'une balle dans la main.
[Un bandage rapide et il reprend sa position.
Les légionnaires tirent sur les maisons à proximité immédiate. Les tirs de mitrailleuses leur répondent. Des grenades incendiaires ont mis le feu à deux maisons d'où provenaient les tirs. Les victimes tombent.
L'entreprise s'est mise dans une situation agaçante car l'ennemi a réussi à couper le convoi: le service de dépannage et le véhicule de ravitaillement sont encerclés. L'ambulance prend les blessés. Selon les informations reçues du 3e Escadron d'un Allemand capturé, il y a un bataillon SS entier dans le village. Le véhicule de dépannage envoie un message: "Les munitions sont épuisées, l'ennemi nous entoure, nous en avons deux grièvement blessés." " Une délégation s'en va pour libérer tous les phares allumés, un char léger au sommet qui émet le feu de toutes les mitrailleuses.