(Paris 1790 - Odessa 1856)
Un condamné recevant sa sentence – Scène d’Inquisition
Huile sur toile
H. 58 cm ; L. 69 cm
Exposition :
1826, Exposition au profit des grecs, Galerie Lebrun, Paris, n°65
1827, Salon de Paris, exposé sous le n°421. Numéro d’enregistrement 737 (visible sur le châssis)
1829, Salon de Douai, sous le n°155
1829 (décembre), Exposition au Musée Colbert, n°11
1830 (février), Exposition au Musée Colbert, n°106
Élève de Prud’hon, Nicolas Frosté semble se former dans les ateliers parisiens durant les premières années de l’Empire. Il développe son style à la suite des grands néoclassiques comme Girodet, usant de thèmes d’histoire et mythologiques. En 1822, il présente un grand tableau aujourd’hui conservé dans l’église Saint-Etienne de Toulouse, représentant la mort de ce saint. Dès 1812, il expose au Salon des portraits et scènes de genre jusqu’en 1831.
Ces œuvres sont aujourd’hui conservées dans de nombreux musées et églises français, comme le Val de Grâce, le Musée des Beaux-Arts d’Orléans, la cathédrale Saint-Louis de Versailles, etc.
Notre tableau, comme le descriptif d’expositions le démontre, fit sa première sortie à Paris en 1826 à la Galerie Lebrun, puis au Salon de 1827 avant de se déplacer vers trois cimaises différentes en 1829 et 1830 entre Douai et Paris. A-t-il trouvé preneur à l’issu de ces expositions ?
Le sujet est explicite. En 1827, le catalogue du Salon nous en donne quelques phrases : « Ce petit tableau qui s’éloigne du genre que M. Frosté a suivi jusqu’à présent, montre la flexibilité de son pinceau. L’expression de désespoir et de rage concentrés empreinte sur les traits et dans l’attitude du condamné ajoutent à la terreur qu’inspire la vue seule d’un membre de l’infâme tribunal de l’inquisition. ».