Monogramé, daté 1915 et titré Maud Pellet en bas à gauche.
Maud Pellet était la soeur de l'éditeur et collectionneur d'art Gustave Pellet,
et mariée au collectionneur Maurice Exsteens.
63,5 x 43 à vue
79 x 59 avec cadre
Cette oeuvre provient d'une prestigieuse galerie parisienne qui proposait
des oeuvres de Louis Legrand depuis le tout début du XX siècle.
Employé de banque, Louis Legrand suit les cours du soir à l'École des beaux-arts de Dijon et obtient le prix Devosge en 1883.
En 1884, il s'installe à Paris et s'initie aux techniques de gravure avec Félicien Rops, sa technique préférée étant celle de l'aquatinte. Il reçoit sa première commande d'une série : Les premières illustrées.
Dès 1887, il collabore au journal Le Courrier français. Les dessins qu'il y fait paraître ont le plus souvent pour thème la mort et la déchéance. Poursuivi pour obscénité, il purge une courte peine d'emprisonnement et abandonne ensuite la carrière d'illustrateur satirique.
En 1891, il participe au Gil Blas pour illustrer le numéro spécial consacré au Moulin Rouge. Il s'intéresse au monde de la danse, en illustrant notamment un Cours de danse fin de siècle (Paris, E. Dentu, 1892) dont les planches sont imprimées dans l'atelier d'Auguste Delâtre. Il fréquente assidûment les salles de répétition et les coulisses de l'école de danseuses ouverte par Nini-Patte-en-l'air rue Frochot.
En 1900, il reçoit une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris.
En 1906, il est décoré de l'ordre de la Légion d'honneur.
Avant Henri de Toulouse-Lautrec, il a reproduit la vie nocturne parisienne de la Belle Époque.
La Bretagne fut également une de ses sources d'inspiration. Le musée départemental breton de Quimper conserve plusieurs de ses gravures d'inspiration bretonne.
L'éditeur et collectionneur d'art Gustave Pellet lui édita 300 gravures et lui acheta tous ses pastels. Il grava pour lui également des sujets érotiques
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