Né le 21 septembre 1912 à Voujeaucourt dans une famille de 14 enfants, il était le treizième.
Dès 1931, il expose au Salon des Indépendants à Paris où il est remarqué. L’année suivante, il présente « Une fête à Voujeaucourt » au Salon des Artistes comtois à Montbéliard.
À partir de 1933, il sera régulièrement présent au Salon des Annonciades de Pontarlier et en 1941, il décroche la médaille d’argent au Salon des Artistes français pour « L’atelier du peintre », hommage évident à Courbet.
En 1942 sa « Scène de la vie familière » représentant sa mère à la cuisine lui vaut la médaille d’or.
En 1944, il obtient le prix de la critique d’art pour une « Nature morte à l’oie grise », recueillant ainsi une première reconnaissance dans un genre où il allait passer maître.
En 1946, Pierre Jouffroy entre au Jury de salon des artistes français. Il installe son atelier rue des Halles à Montbéliard.
En 1955, il acquiert le château de Belvoir (25), peint en son temps par Courbet, dont Pierre Jouffroy deviendra un spécialiste reconnu. L’artiste, grand défenseur du patrimoine, entreprend la restauration de l’édifice en menant de front sa carrière artistique jusqu’en 2000, année de sa disparition.
Le château abrite les œuvres du peintre.
Ses œuvres ont été acquises par plusieurs musées : Strasbourg, Nancy, Besançon, Dunkerque, Pontarlier, Gray, etc. On peut aussi les voir dans ce château de Belvoir auquel il a contribué à redonner sa splendeur.
Toile 72 x 99 cms - Cadre 95 x 118 cms