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Commode Style Transition Fin XVIIIème Marqueterie De Paysages Avec Personnages

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Commode Style Transition Fin XVIIIème Marqueterie De Paysages Avec Personnages
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Description de l’antiquite :

"Commode Style Transition Fin XVIIIème Marqueterie De Paysages Avec Personnages "
Grande commode à ressaut, ouvrant à deux tiroirs sans traverse, à décor marqueté de personnages sous des dais, les pans coupés terminés par des sabots en bronze doré. Placage de bois de rose dans des encadrements d’amarante et acajou. La marqueterie en érable et sycomore teintés et divers bois de placage, et d’ivoire.
La commode repose sur des pieds légèrement arqués vers l’extérieur.
Elle s’agrémente d’une ornementation de bronzes : entrées de serrures, poignées en anneaux mobiles.
La marqueterie représente des bouquets de fleurs dans des vases antiques pour les côtés. Sur les 3 panneaux de façades un décor central de scènes galantes de la Cour de France dans un paysage architecturé et d’un magnifique damier.
Ouvrant en façade par deux tiroirs sur deux rangs, elle présente des encadrements en filets composés de buis et sycomore teints en vert
Marbre coquillier bleu du Languedoc.
H x L x P = 93 x 130 x 55cm
Epoque fin XVIIIème, début XIXème. Excellent état restauré dans notre atelier
Prix 9800€

Cette magnifique commode n’est pas sans rappeler la très belle commode Transition Louis XV Louis XVI aux chiffres de Marie-Antoinette réalisée par Jean Georges SCHLICHTIG (1725-1782) pour l’appartement de la Reine au Château de Versailles. La marqueterie centrale est assez proche.

L’essentiel de la production de SCHLICHTIG date de la période transitoire des styles Louis XV à Louis XVI. Il a montré une prédilection pour les commodes, dont il a su manier les volumes et les proportions avec aisance.
La mode des meubles marquetés de décors d’architecture s’étend dans les années 1770, en même temps que se développe le courant néoclassique. Les ébénistes continuent de tirer leurs modèles de gravures d’ornemanistes mais l’inspiration suit un registre plus large en accord avec le retour du goût pour l’antique. Architectures, ruines, scènes de port, trophées, vases viennent compléter les motifs de fleurs et rinceaux, frisages et placages en ailes de papillon ou en rosace.
Les ornementations de bronze sont de qualité́, souvent discrètes.
A sa mort, sa veuve a poursuivi l’activité́ jusqu’en 1787. Sa production s’est donc arrêtée alors que le style Louis XVI était en plein essor.

La commode du Louvre : photo en derniere de couverture 
Numéro principal : OA 6509
Hauteur : 88 cm ; Largeur : 123,5 cm ; Profondeur : 56 cm
Date et provenance du leg : Camondo, Isaac de, Collectionneur ; Donateur , 1911.


Selon l’hypothèse de Kjellberg (cf. article sur la marqueterie de ruines et paysages page 792), des marqueteries pratiquement identiques par leurs thèmes et leurs techniques figurent sur des meubles estampillés par différents ébénistes. Ces marqueteries de bois teintés représentent des paysages, arbres, jardins avec portiques, vues de villes ou de ports, animés de couples de personnages dont les mains et les visages sont incrustés d’ivoire.
Une seule main plusieurs estampilles ? Certains ébénistes réputés pour leur habileté de marqueteurs étaient sollicités par des confrères pour orner leurs meubles. Schlichtig, Deloose, Roussel , Gilbert, Jansen, Cosson étaient les maitres dans la marqueterie de ruines et de paysages.

Il n’est pas impossible que notre commode ait été réalisée après la mort de Schlichtig (1782) sur une base de sa production (n’oublions pas que sa veuve fit tourner l’atelier jusqu’en 1787). D’où notre hypothèse d’une production autour de 1790-1800. Les traces de sciages observées à l’atelier le confirment. Elles sont trop épaisses et trop irrégulières pour être XIXème.
De même l’absence d’estampille ne peut être considérée comme suspecte. En effet la commode peut être de la main d’un ouvrier libre, n’oublions pas qu’avec l’abolition des privilèges, l’obligation d’estampiller les meubles a pris fin. De plus, l’estampille n’était pas apposée si la vente était directe entre l’artisan à l’acheteur. Certains ébénistes étaient également marchands de meubles donc exemptés.
 

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Commode Style Transition Fin XVIIIème Marqueterie De Paysages Avec Personnages
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