Fond vert orné d'un décor d'angelot musicien.
Travail de la seconde partie du XIXe siecle dans le gout du XVIIIe siecle.
Monogramme HD;
11cm de hauteur.
Trouvé avec un vide poche portant encore l'étiquette de thiebaut freres.
Le vide poche est en vente dans une autre annonce
En bel état , à signaler un petit éclat.
La fonderie d’art
C’est sous la direction de Victor Thiebaut que démarra véritablement l’activité de fondeur avec la création, en 1851, d’une fonderie spécifiquement destinée à la fonte de bronzes d’art. Celle-ci commença par produire des fontes brutes, confiées à Barbedienne ou à d’autres fondeurs pour la finition.
Par la suite, Victor Thiebaut obtint des contrats d’édition avec différents sculpteurs renommés : David d’Angers (La Liberté et 548 médaillons, proposés par la suite à la clientèle entre 7,50 et 30 francs), Carpeaux (Le Pêcheur à la coquille), Diéboit (La France rémunératrice), Falguière (Le Vainqueur au combat de coqs), Carrier-Belleuse (Le Baiser d’une mère) Paul Dubois, Moulin, Ottin, Cumberworth, et Pradier.
La maison produisit également des vases, des coupes et des accessoires pour cheminées. En 1864, Thiebaut racheta les contrats de la fonderie Eck et Durand lorsque celle-ci cessa ses activités.
La maison réalisa également quelques fontes monumentales comme le Saint Michel terrassant le Dragon par Duret pour la fontaine Saint Michel à Paris et le Napoléon Ier par Dumont pour la colonne Vendôme.
Devenu progressivement aveugle, Victor Thiébaut confia en 1870 son activité à ses trois fils Victor (1849-1908), Jules (1854-1898), et Henri qui était également sculpteur (1855-1899). Après avoir fabriqué des armes pendant la guerre, l’entreprise déménagea en 1877 au 32 de la rue de Villiers puis ouvrit un magasin au numéro 32 de l’Avenue de l’Opéra.