Dans la période 1870 il n'y avait pas de cachets ni de marques compagnie des bronzes .1883), à Belœil
SommaireCharles Brunin est le fils du marchand Eugène Victor Joseph Brunin et de Caroline Claire Dandoy[2]. Il étudie à l'Académie de Mons avec Étienne Wauquière, à l'Académie royale des beaux-arts d'Anversavec Joseph Geefs (1865-1869) et à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles (1869-1870, 1872-1873) avec Eugène Simonis[1]. En 1869, il concourt pour le Prix de Rome, qu'il ne remporte pas. Il peut cependant se rendre à Rome grâce aux subventions de la ville de Mons[3]. Son séjour en Italie lui inspire la création de plusieurs types folkloriques italiens.Brunin a sculpté des bustes, des figures, des monuments aux morts et des portraits. Il fait ses débuts comme exposant en septembre 1871, à l'exposition des maîtres vivants d'Amsterdam et une semaine plus tard au Salon de Gand. Il participe également aux Salons de Bruxelles, aux expositions universelles de 1878 à Paris et de 1880 à Bruxelles, et à l'Exposition Universelle Coloniale et d'Exportation Générale (nl) (1883) à Amsterdam. En 1872, il expose le buste en marbre d'une Milanaise au Salon de Bruxelles. Un scandale éclate lorsque l'œuvre est achetée par un membre du jury au lieu de l'État[4]. Son œuvre en marbre Les pigeons de Saint-Marc est achetée par le roi au Salon de Bruxelles de 1875, et un exemplaire en bronze entre dans la collection des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique en 1893[5]. En 1879, il remporte une commande pour un vase monumental derrière le bâtiment du parlement à Bruxelles. Le travail de Brunin a été distingué à l'Exposition universelle de 1879 à Sydney et à l'Adelaide Jubilee International Exhibition (en) à Adélaïde (1887).
De 1873 à 1882, Brunin est professeur à l'Académie de Mons. En 1879, il épouse Marie Pauline Ernestine Clays (1855), fille du peintre de marine Paul-Jean Clays. En 1882, le couple s'installe à nouveau à Bruxelles. Brunin meurt quelques années plus tard, à l'âge de 46 ans.