Le procédé de peinture sur lave, inventé en 1827, connu dans la seconde moitié du 19ème siècle avec la Maison Gillet son heure de gloire.
Il fourni le moyen d’une architecture plus colorée, orientation qui s’exprime sous le second empire.
L’architecte Ignace Hittorf (1792-1867), en précurseur, en usera sous la forme d’immenses tableaux à Saint-Vincent de Paul en 1860.
De nombreuses récompenses aux expositions universelles salueront l’excellence de la production de François Gillet (1822-1889) puis de son fils Eugène (1859-1938). Ce dernier collaborant avec l’architecte emblématique de l’art nouveau Hector Guimard aux entrées du métro parisien.
Initialement conçu pour enluminer l’architecture, la production se déclinera en plaque décorative pour orner le mobilier et même sous la forme de véritable tableau. La plaque présentée ici entre dans cette catégorie et le peintre appelé à collaborer signa de ses initiales une création qui rivalise avec la finesse des faïences décoratives.